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L’inscription du «Thiébou-Dieune» sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel pour l’humanité.

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C’est le favori des Sénégalais, plus de 53% de la population le mange chaque jour et près de 92% le mange au moins 2 fois dans la semaine. Le Thiebou-dieune est réalisé à base de riz, de poisson et de légume et de certains assaisonnements dont seules les sénégalaises ont le secret. D’après les livres d’histoire, ce plat tire ses origines de la ville de Saint-Louis au 14esiècle, ou l’on prépare une variante dénommé Thiebou diène Penda Mbaye. Au 21e siècle, le Thiebou dièn a fini par sortir des frontières sénégalaises pour devenir un plat africain tout simplement, mais l’évocation seule de son nom à travers le monde renvoie à l’hospitalité légendaire du pays de la téranga.

Autant de raisons pour lesquelles, la décision d’inscrire le « Thiébou-Dieune », en collaboration avec l’Unesco, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel pour l’humanité, continue de faire des vagues dans notre pays.

Ainsi, en présence du Directeur du patrimoine culturel, Abdou Aziz Guissé, du Dr Massamba Gueye, de la Directrice du Crds, Mme Fatima Fall, les membres d’un comité scientifique sénégalais se sont réunis au Crds, dans le cadre de l’inventaire des éléments du patrimoine, pour réfléchir sur le rite du Thiébou-Dieune, l’unité nationale constatée autour de ce plat somptueux sénégalais. Un projet de réalisation d’un documentaire sur cet art culinaire, a été également au menu de cette séance de travail.

Qui était Penda Mbaye, la fameuse créatrice du riz au poisson version saint-louisienne ?

Notre pays est connu pour son hospitalité et son fameux plat national le « thiébou dieune ». On dit que le meilleur riz au poisson se mange dans la capitale du Nord, ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof), centre d’élégance, de la téranga, du bon goût, de la douceur, de l’extravagance et de la mode. Dans cette ville tricentenaire et amphibie (entourée d’eau) de Mame Coumba Bang (Génie tutélaire des eaux), on parle de thiébou dieune Penda Mbaye en référence à une excellente cuisinière originaire de la région et qui révolutionna la recette de base.

Selon Jumia Travel, grande enquêtrice, au Sénégal, l’heure du déjeuner est le moment le plus important de la journée ; c’est l’heure de déguster du bon riz au poisson rouge. En effet, ici et là, le riz au poisson à la saint-louisienne est plébiscité.

A la question de savoir qui était cette fameuse Penda Mbaye, le simple citoyen sénégalais ne saurait répondre, il faut la poser à des personnes du troisième âge, pour entendre ces dernières, dire que «Penda Mbaye était une cuisinière originaire du Walo, qui est l’actuel département de Dagana. Elle gagnait sa vie en faisant la cuisine lors des cérémonies familiales.

Un jour, elle a eu l’idée de modifier la façon de cuisiner le riz au poisson ; elle ajouta à sa préparation de la tomate cerise malaxée pour ressortir le goût et la couleur de son thiébou dieune devenu royal». Son astuce commence ainsi à se répandre dans la ville et toutes les femmes adoptèrent cette modification puisque le résultat enchante toutes les grandes maisons de Saint-Louis.

Ainsi, la dame Penda Mbaye acquiert une notoriété grandissante et le plat national sénégalais connaît une nouvelle version qui se popularise depuis cette époque. De nos jours, le « thiébou dieune penda mbaye »est agrémenté d’une sauce avec de petites boulettes de poisson appelé « diaga » et vous en raffolerez.

Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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