Le FC Nantes et le Stade Rennais se quittent sur un match nul (1-1) en ouverture de la 34e journée de Ligue 1. Les Canaris peuvent nourrir des regrets au vu du nombre d’occasions qu’ils se sont procurés. Mais l’exclusion de Sala en début de seconde période a changé la physionomie de la rencontre. Les Rouge et Noir auteurs d’une très faible première mi-temps sont parvenus à égaliser. Les deux équipes auraient pu l’emporter et le résultat nul n’arrange aucune des deux équipes.
Nantes et Rennes n’ont pu se départager vendredi (1-1) en ouverture de la 34e journée de Ligue 1, au terme d’un match tendu où l’expulsion de Sala au tout début de la seconde période aura certainement été un tournant. Rennes reste 5e avec 48 points, mais menacé par Nice (6e, 47) et Montpellier (7e, 46), qui s’affrontent dimanche et par Saint-Etienne (9e, 46) qui reçoit Troyes le même jour. Nantes est lui intercalé à la 8e place avec 46 unités, mais Bordeaux, 10e avec 43 points le dépasserait s’il réussissait l’exploit de battre le PSG.
Au-delà de ses conséquences quasi inexistantes dans la course à l’Europe, ce derby ne laissera que des frustrés. Nantes reverra avec incrédulité cette 64e minute où Jules Iloki, Prejuce Nakoulma et Abdoulaye Touré ont tour à tour raté le but du break. Pour Rennes, la tête de Diafra Sakho a frôlé la transversale. Celle, quelques secondes plus tard, de Wahbi Khazri, a miraculeusement été détournée sur le poteau par Ciprina Tatarusnau, encore bien présent sur une tête de Joris Gagnon, le tout dans les 5 dernières minutes. Les Canaris pourront aussi se mordre les doigts de cet excès d’engagement d’Emiliano Sala, averti en première période pour un coup de coude et expulsé dès la 46e pour une intervention maladroite sur James Léa-Siliki.
Pire attaque de L1
Dans un match tendu, disputé par une chaleur inhabituelle pour un soir de fin avril, ce jeu en infériorité numérique a sans doute coûté cher aux jaunes et vert, permettant aux Rouge et Noir de rester invaincus à la Beaujoire depuis janvier 2005. Privé de Benjamin André et d’Ismaïla Sarr, suspendus, Rennes avait surpris tout son monde avec la titularisation de Morgan Amalfitano, qui n’avait plus été titulaire depuis la 19e journée à Monaco et qui traînait une sinistre réputation de chat noir.
Rennes n’avait en effet remporté aucune des 12 premières rencontres auxquelles il avait pris part, avant qu’il ne dispute 1 minute à Lyon et 2 à Amiens, pour deux victoires 2-0. Un onze bien défensif pour une équipe qui a assuré qu’elle ne craignait pas une de ces fins de saison en queue de poisson qu’elle a souvent connues ces dernières années et qui avait en face d’elle la pire attaque de Ligue 1 à domicile en 2018.
Rennes s’est donc fait « manger » lors du premier acte, battu dans les duels, incapable de combiner devant. Après une reprise trop croisée de Sala (6′), une tête de Chisozie Awaziem au-dessus sur corner (22′) et une frappe de Nakoulma trop écrasée, Nantes a été récompensé sur un centre d’Iloki repoussé sur Adrien Thomasson qui, avec sang-froid, trouvait la place de mettre le ballon au fond (1-0, 42′). Rennes est revenu grâce à James Léa-Siliki, son joueur le plus dangereux. À dix minutes de la fin, le jeune milieu égalisait d’une frappe déviée par Pallois, après un corner mal dégagé (1-1, 81′).
You must be logged in to post a comment Login