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Libye: Seif Al-Islam, candidat à la présidentielle 2021 dans un contexte particulier

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Le fils de l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, Seif Al-Islam, recherché par la Cour pénale internationale pour « crimes contre l’humanité », a été le premier poids lourd de la vie politique libyenne à déposer sa candidature dimanche à la présidentielle prévue fin décembre.

A la surprise générale et alors qu’on ignorait où il se trouvait ces derniers temps, Seif al-Islam, 49 ans, barbe poivre et sel et portant des lunettes de vue, s’est présenté à Sebha (sud), l’un des trois centres de dépôt des candidatures, avec Tripoli (Ouest) et Benghazi (Est), selon des images relayées par les médias locaux.

Enveloppé dans une abaya marron et un turban de la même couleur noué à la façon bédouine comme le faisait son père, il a signé les documents, assisté de son avocat. Il a ensuite prononcé des versets du Coran puis conclu par la formule « Que Dieu vous bénisse », à l’adresse du personnel de la Haute Commission électorale (HNEC).

« Le candidat Seif al-Islam Mouammar Kadhafi a soumis les documents de sa candidature au bureau de la HNEC à Sebha complétant ainsi toutes les conditions juridiques requises par la loi n°1 relative à l’élection du chef de l’Etat », a annoncé la HNEC dans un communiqué. Il s’est également fait délivrer sa carte d’électeur.

Fin juillet, Seif al-Islam avait évoqué lors d’un entretien au New York Times son possible retour sur la scène politique. Aboutissement d’un processus laborieux parrainé par l’ONU, la présidentielle du 24 décembre et le scrutin législatif prévu un mois plus tard sont censés tourner la page d’une décennie de chaos et luttes fratricides depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, assassiné en 2011 lors d’une révolte populaire.

– Incertitudes –

Capturé en novembre 2011 par un groupe armé à Zenten dans le nord-ouest de la Libye, il avait été condamné à mort en 2015 à l’issue d’un procès expéditif.

Le même groupuscule avait néanmoins refusé de le livrer aux autorités ou à la Cour pénale internationale (CPI), qui le recherche depuis 2011 pour « crimes contre l’humanité ».

Le groupe l’avait libéré en 2017 et sa trace avait été perdue. « La situation de Seif al-Islam Kadhafi à la CPI n’a pas changé. D’après la notice publiée en 2011, il est toujours recherché », a déclaré Fadi Abdallah, un porte-parole de la CPI à la chaîne Libya al-Ahrar.

Pour la communauté internationale, la tenue des élections est essentielle pour pacifier le pays, qui compte les réserves pétrolières les plus abondantes d’Afrique. La présidentielle – la première de l’histoire du pays – et les législatives restent néanmoins très incertaines sur fond de regain de tensions entre les camps rivaux, installés dans l’Ouest et dans l’Est.

Après la candidature de Seif al-Islam, de nombreuses interrogations subsistent autour de celles du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, et du Premier ministre, Abdelhamid Dbeibah, placé sous les feux des projecteurs lors de la conférence sur la Libye vendredi dernier à Paris.

Le maréchal Haftar s’est lui-même suspendu de ses fonctions militaires -procédure indispensable- trois mois avant la date du scrutin mais n’a pas encore déposé sa candidature. Théoriquement, M. Ddheibah ne peut pas être candidat car membre du gouvernement intérimaire, sauf si le scrutin était repoussé.

 Craintes d’un retour en arrière –

Pour Wolfram Lacher, expert sur la Libye de l’institut allemand SWP, la candidature de Seif Al-Islam « déposée en dépit des mandats d’arrêt de la CPI (…) ne va faire que compliquer encore plus le processus électoral ».

Celui-ci est fortement contesté en raison d’une loi électorale pour la présidentielle qui ne définit pas clairement les attributions du futur président et n’a pas été votée mais a directement été ratifiée par son chef Aguila Saleh, un proche du maréchal Haftar.

Pour Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye du centre de réflexion Global Initiative, « le Sommet parisien de vendredi  dernier avait déjà indirectement laissé entendre qu’aucun scrutin n’aura(it) lieu cette année. En se plaçant en situation de visibilité, Seif vient augmenter encore plus la confusion existante ».

Dans les rues de Tripoli, Nizar al-Hadi, 33 ans, s’est également dit inquiet qu’ »au lieu de résoudre

le problème, il ne le complique davantage ». « C’est totalement injuste! On sait ce qui s’est passé en 2011 », a-t-il ajouté. Même angoisse pour Ramzi Douess, un Tripolitain d’une trentaine d’années. Selon lui, cette candidature est « sans doute acceptable pour certaines personnes. Mais va-t-il accepter la Libye telle qu’elle est aujourd’hui ou nous ramènera-t-il en arrière »?

© Agence France-Presse

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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