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L’hôpital Le Dantec « expulse » les hémodialysés

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Les malades souffrant d’insuffisance rénale sont dans l’angoisse suite à la décision des autorités hospitalières de fermer le centre d’hémodialyse jusqu’à nouvel ordre ,informe Dakarmatin. L’unité de traitement de l’eau ou osmoseur est en panne et en attendant, qu’une solution soit trouvée, les malades seront redéployés vers d’autres centres. Une situation en porte à faux avec la récente déclaration du ministre de la Santé qui soutenait que l’ambition de son département est de travailler à un accès équitable des citoyens à des services de santé de qualité.

Les hémodialysés de l’hôpital Aristide Le Dantec sont dans l’inquiétude et dans l’angoisse. À l’issue de leur réunion tenue hier, autorités hospitalières ont décidé de fermer le centre d’hémodialyse, jusqu’à nouvel ordre suite à la panne de l’osmoseur.

(L’osmoseur permet la production d’eau pure, en la débarrassant de ses impuretés ndlr). Cette défaillance de l’osmoseur est la cause de beaucoup de désagréments explique l’un des malades qui a saisi Tribune. Car, poursuit-il, s’il ne marche pas cela se répercute sur les machines et sur les malades, vu que l’eau n’est pas débarrassée de ses impuretés comme le fer, le calcaire etc.

Dans la même lancée, un autre malade de révéler que «le problème c’est l’osmoseur qui est actuellement en cause, qui n’est pas adapté alors que le centre devrait être doté d’un osmoseur médical qui respecte les normes de la dialyse». Dans le panier des griefs, un autre hémodialysé d’ajouter : «À cause des impuretés les malades développent des pathologies comme la tension, les ennuis cardiaques, des problèmes d’articulation, vomissements.

Bref, il arrive parfois que nous soyons plus malades après les séances de dialyse, alors que nous devrions nous sentir soulagés», se plaint-il. Avant de rembobiner en disant que «ce problème ne date pas d’aujourd’hui et nous avions toujours alerté les autorités pour qu’elles réagissent, mais voyez-vous, elles ont laissé faire jusqu’à ce que la situation empire et que les machines s’arrêtent, car elles ne peuvent pas fonctionner avec l’eau dure».

Dans le registre des complaintes, un autre hémodialysé de souligner : «Ce qui est incompréhensible est le fait que les autorités crient sur tous les toits qu’elles ouvrent des centres d’hémodialyse un peu partout alors que ce centre qui est le principal, laisse à désirer». Maintenant que l’unité de traitement de l’eau est en panne, la seule solution est de nous ventiler dans d’autres structures comme l’annexe qui se trouve ici à Le Dantec ou à l’hôpital militaire de Ouakam».

Seulement, il risque de se poser un problème de place, ajoute notre interlocuteur. Précisant au passage que l’annexe de Le Dantec ne compte que neuf postes pour les séances de dialyse alors qu’ils sont 28 malades qui doivent être traités par jour.

«Comme l’annexe a ses malades qui doivent être dialysés en priorité, cela risque d’être problématique pour nous», souffle t-il. Pourtant, il paraît que l’État injecte beaucoup d’argent pour la dialyse, mais où va tout cet argent ?, se demande t-il…

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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