L’héritier de Samsung Lee Jae-yong, qui en est aussi de facto le patron, ne fera pas appel de sa condamnation à deux ans et demi de prison pour corruption, a annoncé lundi son avocat, ce qui prive le géant sud-coréen de son principal décideur.
M. Lee Jae-yong, qui est officiellement le vice-président de Samsung Electronics, premier fabricant au monde de smartphones et de puces mémoire, a été reconnu coupable de corruption et détournement de fonds dans le retentissant scandale qui avait précipité la destitution en 2017 et l’incarcération de l’ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye.
Après un long processus judiciaire que Samsung a traîné comme un boulet, et donc au terme d’un nouveau procès, le petit-fils du fondateur du groupe Samsung a été condamné la semaine dernière à deux ans et demi de prison par le tribunal du district central de Séoul
Le choix de ne pas faire appel pourrait signifier que le géant technologique souhaite tourner la page de ce scandale infâmant. Compte tenu du temps qu’il a déjà passé derrière les barreaux, M. Lee pourrait prétendre à une libération conditionnelle dès septembre, à la condition que le parquet ne décide pas d’un nouvel appel pour demander une peine plus longue.
« Le vice-président Lee acceptera avec humilité la décision et a décidé de ne pas faire appel », a annoncé dans un communiqué son avocat Lee In-jae.