Les élections présidentielles, dont l’organisation est condamnée par l’opposition et la communauté internationale, doivent reconduire à son poste le président sortant, en quête de légitimité auprès des pays arabes.
« Mise en scène », élection « ni libre, ni juste » : les Occidentaux ont d’ores et déjà rejeté le scrutin, le deuxième du genre depuis le début, en 2011, d’une guerre impliquant une multitude de belligérants et des puissances étrangères. Le conflit a fait plus de 388.000 morts et poussé à l’exil des millions de Syriens.
Depuis plusieurs semaines, les portraits du dirigeant de 55 ans sont visibles sur toutes les places. Dans un pays à l’économie en lambeaux et aux infrastructures en ruines, Bachar al-Assad se présente comme l’homme de la reconstruction, après avoir sauvé son régime grâce à l’appui de la Russie et de l’Iran, ses alliés indéfectibles.
Face à lui, deux candidats inconnus du grand public et considérés comme des faire-valoir : l’ex-ministre et parlementaire Abdallah Salloum Abdallah et un membre de l’opposition tolérée par le pouvoir, Mahmoud Mareï.