Nous avons enfin reçu des services de la communication du ministère de l’environnement et du développement durable, un communiqué de presse, qui se prononce sur la mort subite de 750 pélicans blancs, constatée au parc national ornithologique des oiseaux du Djoudj.
Selon ce document, durant la période de migration et de forte concentration des oiseaux au parc de Djoudj, il arrive que des cas de mortalités soient signalés chez les populations de pélicans, notamment chez les plus juvéniles.
Ainsi, à la suite d’une patrouille effectuée par les agents du parc, ces derniers ont constaté la mort de 750 pélicans blancs, dont 740 jeunes et 10 adultes.
Pour avoir plus de précisions sur cette information, une mission nationale conduite par le Directeur des parcs et réserves, le Colonel Boucar Ndiaye, a séjourné au Djoudj.
Des instructions ont ensuite été données au conservateur de la réserve spéciale de faune de Guembeul, qui est un Docteur Vétérinaire, pour lui demander d’effectuer sur place des prélèvements, qui sont envoyés au laboratoire national de l’élevage et de recherche vétérinaire (Lnerv).
Entre temps, le ministère de l’environnement a pris des mesures draconiennes et conservatoires. Il s’agit notamment de l’interdiction de l’accès au parc au grand public, de la suspension des balades en pirogue le long du marigot du Djoudj, de la destruction des carcasses et des déchets, avec l’aide des agents de la Brigade régionale d’hygiène de Saint-Louis, du renforcement de la surveillance dans le parc, de la sensibilisation des agents et des populations périphériques sur les mesures de biosécurité à observer.
Selon les dernières informations, les tests laboratoires faits sur les cadavres des pélicans ont démontré qu’il ne s’agit pas de la grippe aviaire.
Il convient de rappeler que le Djoudjest le 3eme parc ornithologique du monde, situé à 60 km de la capitale du Nord et fréquenté chaque année par 3 millions d’oiseaux d’eau migrateurs, répartis en 400 espèces. Il couvre une superficie de 16.000 ha. Ce parc a été classé patrimoine mondial de l’Unesco.
Awa Diagne Sall Kharachi
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