Ces blocages internet initiés par le Département de la Justice (DoJ) américain interviennent quelques jours après l’élection présidentielle en Iran, remportée par l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi, très critique envers l’Occident, qualifié de « boucher de Téhéran » par Israël, et après que les négociations entre puissances mondiales sur l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien ont été ajournées. Les noms des hébergeurs américains n’ont pas encore été dévoilés.
Les agences de presse officielles iraniennes ont rapporté que Washington a pris possession de plusieurs sites internet appartenant à des médias locaux et à des groupes affiliés à Téhéran, comme le mouvement yéménite des Houthis.