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les élèves investissent les rues et exigent le retour des enseignants dans les classes

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Face au mutisme de l’Etat sur les revendications des enseignants en grève depuis bientôt quatre mois, les élèves de tous les établissements moyens et secondaires ont organisé, mercredi, une marche nationale à Mbour, Kaolack, Mbacké et Dakar pour exiger le retour de leurs professeurs dans les classes. Ce dans les «plus brefs délais» au risque, menacent-ils, de mettre en œuvre leur plan B.

Les élèves des collèges et lycées publics du Sénégal ont organisé, hier, une marche nationale pour exiger le retour de leurs professeurs dans les classes. Que ce soit à Dakar, Kaolack, Mbour et à Mbacké, entre autres villes, ils étaient tous dans la rue pour montrer leur mécontentement et exposer leurs doléances par rapport à la paralysie du système éducatif.

A les en croire, ils peinent à faire correctement les cours. Ce, depuis le début de l’année scolaire du fait de la grève des enseignants du Cusems, du Saemss et du Cusems Authentique. Ces syndicats dénoncent la non- application des accords de 2014 et 2018 signés avec le gouvernement. Ils ont déclenché des plans d’actions comprenant, en plus des grèves et des débrayages, un boycott de «toutes» les évaluations à l’école. Une situation qui n’enchante pas les apprenants qui ne aujourd’hui qu’à étudier pour ne pas subir une année blanche. C’est d’ailleurs cela l’inquiétude de la représentante du collectif des gouvernements scolaires de Dakar qui ne souhaite pas en arriver à une «année morte».

« Depuis décembre on n’a pas fait cours »
Elle se désole du fait que « depuis près de trois mois, on ne fait ni cours ni devoirs correctement. Nos professeurs ont même refusé de nous donner nos notes d’évaluation. On veut que cela cesse. On ne cherche pas à savoir qui a raison ou qui a tort dans ce différend qui oppose l’Etat aux syndicalistes. Nous ne sommes ni du côté des professeurs ni de celui du gouvernement. Tout ce que nous voulons, c’est étudier et réussir. Nous ne voulons pas passer avec une seule note pour tous les trimestres…Nous sommes à l’école pour acquérir du savoir, et non pas pour réussir sans avoir terminé nos pro- grammes », a-t-elle martelé avant que son camarade Mohamed Ndao, président du gouvernement scolaire du lycée de Saly, ne lui emboite le pas.

« Depuis décembre, on n’a pas fait cours. Chaque semaine, on ne fait qu’un ou deux jours de cours. Au moment où nos camarades du privé sont en train de faire leurs compositions, il y a des élèves du public qui n’ont pas encore fait un seul devoir d’évaluation. Ce n’est pas normal ! Le plus injuste dans tout cela, c’est que ce sont ces mêmes professeurs grévistes du public qui font correctement leurs cours au niveau du privé », s’est étranglé de rage Mohamed Ndao.

Il se félicite du fait que ses camarades ont exposé leurs doléances « en toute maturité sans casse ni heurts’’. Cependant, menace-t-il, si l’Etat persiste dans son mutisme, les potaches vont mettre en œuvre un autre plan d’actions. Confirmation de sa camarade : «On a un plan B. Cette marche, c’est notre plan A. Si la grève persiste, on sera obligé de mettre notre plan B «, a crié haut et fort la présidente du collectif des gouvernements scolaires des lycées publics de la région de Dakar qui refuse de «divulguer» ce plan. « On avait cru que l’Etat allait rapidement régler le problème parce que notre lycée, par exemple, est un établissement d’excellence. Et on ne veut pas que cette grève impacte sur ses performances. Depuis toujours, on a eu d’excellents résultats », a dit la jeune lycéenne avec responsabilité.

La même préoccupation a été exprimée par Fatou Mbengue, présidente du gouvernement scolaire du lycée de Demba Diop de Mbour.

Le Témoin

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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