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Les conséquences désastreuses de l’épidémie du Coronavirus dans le secteur touristique à Saint-Louis.

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Dans la capitale du Nord, on ne cesse d’enregistrer les conséquences désastreuses de la propagation de l’épidémie du Coronavirus. Dans le secteur touristique, les hôtels, les auberges et plusieurs autres réceptifs, reçoivent de moins en moins de touristes, de vacanciers et autres visiteurs qui avaient l’habitude de rallier l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof) en cette période particulière de l’année, qui coïncide avec le printemps en Europe.

En effet, des milliers de touristes séduits par la beauté architecturale de l’île de Saint-Louis, de la Langue de Barbarie, du faubourg de Sor, le charme des dunes du Gandiolais et du Toubé, ne rataient pas la moindre occasion pour venir se prélasser dans les hôtels 5 étoiles de l’hydrobase, du Nord et du Sud de l’île, etc.
Ils éprouvaient le plaisir de musarder dans les rues, ruelles et artères de la ville tricentenaire et amphibie (entourée d’eau) de Mame Coumba Bang (Génie tutélaire des eaux), de converser avec les jeunes talibés, de déguster le fameux plat de Thiébou-Dieune (riz au poisson) dans les restaurants de la vieille cité, d’acheter des objets d’art vendus à tout bout de champ et à vil prix, d’organiser des excursions sur les plages de l’hydrobase et de Sal-Sal à Gokhou-Mbathie, de découvrir cette guirlande de gargotes qui fait le charme de cette ville, longtemps considérée comme un centre d’élégance, de téranga, du bon goût, de la mode, de l’extravagance et de la douceur.

Cependant, du fait de cette épidémie dangereuse du Coronavirus, on ne les voit plus sillonner les différents quartiers de la commune de Saint-Louis et des localités environnantes.

Certains hôteliers tristes et malheureux, de nombreux guides touristiques, des vendeurs d’objets d’art et autres travailleurs subalternes qui triment dur dans ces réceptifs pour survivre et subvenir aux besoins de leurs progénitures et qui sont, pour la plupart, des musulmans, ont requis l’anonymat pour dire tout simplement qu’ils s’en remettent à Dieu qui, selon eux, est au début et à la fin de tout ce qui se passe dans l’univers, « c’est la volonté divine, le monde entier est obligé actuellement de subir cette épreuve pénible et désagréable, seul Dieu, le Tout Puissant, le Clément et le Miséricordieux, est capable de mettre définitivement un terme à cette épidémie, il vaut mieux croire en Dieu que de croire en cette maladie qui choisit son hôte conformément aux instructions et autres directives divines ».
En effet, ont-ils rappelé, ce virus et d’autres soldats de Dieu, notamment les abeilles, les criquets pèlerins, les oiseaux granivores, les cantharides et autres plantes floricoles, qui détruisent les cultures en un temps-record, les streptocoques, les staphylocoques et plusieurs autres bactéries qui n’ont aucune difficulté à terrasser les hommes et les animaux, n’agissent que sur ordre divin. Ils sont souvent investis d’une mission divine, consistant à perturber momentanément la vie des hommes et des animaux.
Leurs agissements sont communément appelés « Bala » en wolof (la malédiction) par nos interlocuteurs, qui précisent que d’autres épidémies (Peste, Ebola, choléra, etc) avaient déjà donné l’occasion à l’homme de réfléchir, de s’amender, de se remettre sur le droit chemin et de se rappeler qu’il n’y a de pouvoir et de puissance qu’en Allah.

Un tour effectué dans certains restaurants, nous a permis également de constater que les touristes européens, américains, africains et asiatiques, qui campaient le décor sur ces lieux, sont absents. Les gérants de ces restaurants, que nous avons interrogés, formulent d’intenses prières pour que ce virus disparaisse à jamais, « sinon, nous risquons de mettre la clé sous le paillasson car, nous sommes déjà en faillite et nous ne serons jamais en mesure de payer nos dettes, il faut que ces touristes reviennent, ce qui se passe actuellement dans le domaine du tourisme, est catastrophique ».

Les transporteurs aussi, sont abattus par la propagation de cette épidémie du Coronavirus. C’est le cas de Serigne Modou Mbengue, 45 ans, originaire de Sagata Djolof, qui a réussi, grâce à ses économies (il exerçait les métiers de pêcheur, de coiffeur, de chaudronnier, d’ouvrier agricole depuis plus d’une dizaine d’années), à mettre en circulation trois taxis urbains. Aujourd’hui, il soutient avec la dernière énergie que, non seulement il ne pourra plus acheter un autre véhicule de transport en commun, mais il sera obligé de brader à vil prix ses deux parcelles de terrain à usage d’habitation, pour sauver son entreprise.La consule honoraire de France, à Saint-Louis, Mme Muriel Bancale, épouse de René Bancale, propriétaire de l’hôtel « La Résidence », a également constaté que les réceptifs hôteliers sont quasi-vides. S’adressant à la presse, elle a fait savoir qu’il n’y a aucun touriste à Saint-Louis, car les hôtels sont quasi-vides, à cause des mesures de confinement et de l’interdiction de certains vols vers le Sénégal.

A en croire Mme Bancale, « une cellule de crise a été installée à Saint-Louis, avec un lien internet, pour donner des informations aux touristes en séjour dans la vieille ville, pour ensuite les orienter vers les lieux d’accueil à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Dakar-Diamniadio, pour un éventuel rapatriement ». Les réceptifs hôteliers, a-t-elle poursuivi, « traversent une situation économique, qui va impacter négativement sur leurs chiffres d’affaires et, compte-tenu de cette crise relative à l’épidémie du Coronavirus, des difficultés liées à la gestion du personnel de ces réceptifs, faute d’allocation de chômage, sont attendues ».                                                                                          

Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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