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L’ÉDUCATION NATIONALE ET L’ENSEIGNEMENT: DÉSÉQUILIBRE DU SYSTÈME, ENTRE LE PUBLIC ET LE PRIVE PAR BOCOUM ALASSANE LOÏC

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L’éducation est étymologiquement, l’action de 《guider hors de》, c’est-à-dire développer et faire produire. Dans son sens le plus large, elle désigne l’apprentissage et le développement des facultés intellectuelles, morales et physiques.
Ce qui donne lieu à l’enseignement, qui indique la transmission d’un savoir théorique ou pratique…
L’éducation est considérée comme un élément important du développement des personnes, d’où le concept du Droit à l’éducation. Partons de multiples faits majeurs, nous constatons que l’enseignement est aujourd’hui malade; vraiment malade.
Les résultats des examens passés ont connus un taux très bas de réussite, ils sont inférieurs à ceux de l’année scolaire 2015-2016.

Tout porte à croire que ce phénomène commence à faire l’objet d’une coutume. Le Sénégal d’aujourd’hui n’a t-il pas l’ère de favoriser le culte de la médiocrité? A méditer.
« Les résultats des écoles sénégalaises se suivent et se ressemblent d’années en années, le constat est le même chez les observateurs et acteurs du système. » De ce fait, le nombre de recalé au Baccalauréat et au BFEM se multiplie avec un taux de réussite de 31% seulement contre 69% pour l’échec. L’année dernière, le taux de réussite était de 36,7%; soit 5% de plus que cette année; les résultats du BAC 2017 sont plus catastrophiques que ceux de 2014, 2015 et 2016; indique le Groupe Info Études(www.infoetudes.com). Ce qui est inquiétant, c’est que l’année scolaire 2016-2017 à moins souffert de perturbations que les précédentes. 《Une analyse de tout le système éducatif national pourrait aider à cerner le faible taux d’admission au Baccalauréat. Il faudra une analyse de tout le système, le BAC est le premier diplôme de l’enseignement supérieur mais les élèves qui passent le BAC sont des élèves de l’éducation nationale ou de la formation professionnelle. Il faut passer en revue tout le système en même temps, le système d’évaluation ainsi que le système du Baccalauréat lui même 》déclarait le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, le Professeur Mary Teuw Niane, au lendemain de la proclamation des résultats.
Parallèlement, l’examen du Brevet de Fin d’Études Moyennes, les résultats ont aussi été en deçà des attentes. Le taux de réussite est passé de 51,8% en 2016 à 45,1% en 2017. Soit une diminution de 6,7%. Au CFEE (Certificat de Fin d’Études Moyennes). Le taux de réussite est passé de 58,3% à 56,7% entre 2016 et 2017. En grande majorité, seul les Établissements publics sont victimes, excepté le Lycée Seydina Limamoulaye de Guédiaway qui a fait d’excellent résultat, comme d’habitude.
En outre, les écoles privés comme la maison de l’éducation Mariama Ba, L’école Prytanée Militaire de Saint-Louis(100% au BAC 2017) et Les Enfants de Troupe ont enregistré(100% au BAC, S1)sont entrain de terrasser les autres. Est-ce du favoritisme étatique? Ses élèves du privé sont-ils plus intelligent que leurs confrères du public?
Que faut-il faire pour régulariser ce déséquilibre de performance dans les résultats des examens?
Toute une série de question auxquelles je vous laisse la liberté de répondre.
NB: L’éducation fait partie de la problématique majeure de l’émergence du Sénégal, et le développement d’une nation passe nécessairement par le secteur de l’éducation.
Étant le socle du développement, le système éducatif d’un pays défini donc l’avenir de ce dernier. Or au Sénégal, « le système est malade. Il ne faut pas se masquer les choses, mettre la tête dans le sable: nous avons un système dont la qualité aujourd’hui laisse énormément à désirer. Nous payons le prix de politique de recrutement rapides…qui ont été effectués dans des conditions qui font que la qualité de l’enseignement n’y est vraiment pas ». Pr Souleymane Bachir DIANGNE, N°58 d’Intelligences Magazine.
Quel avenir peut-on prédire pour ce pays?
Le père de la prospérité Gaston BERGER avait notifié que《l’avenir c’est ce que tous ensemble on en fera》, les sénégalais ne sont-ils pas entrain de ruiner leur avenir? Avoir confiance en soi et avoir foi en l’avenir est une condition très importante dans la vie de l’homme et dans le processus d’émergence d’une nation. Car la pire chose qui puisse arriver à une nation c’est d’avoir une jeunesse qui croit que s’il y’a avenir, cet avenir est ailleurs.
Autrement dit, si on a la chance de pouvoir partir, souvent dans n’import quelle condition, les jeunes crois avoir un avenir mais que s’ils restent ici, les choses seraient bouchées. N’est-il pas temps de changer la donne?
La médiocrité a l’ère de se standardiser dans notre pays. Déjà en 2014-2015 « des grèves interminables ont perturbés la formation, plus de 70% des jeunes qui ont passé l’examen du Baccalauréat au Sénégal ont subi un échec; alors qu’en France, plus de 87% des lycéens sont passés dès le premier tour. Une différence très renversante. » L’éducation est devenue une question de seconde nature et nous constatons une régression de niveau dans tout le système. Il faut noter que les conséquences de ce problème sont visibles au niveau supérieur. Nous avons aujourd’hui des étudiants que je qualifierais de « victime de la médiocrité »; tout simplement parce qu’il ne répondent ni aux exigences intellectuelles de notre temps, ni à celles du passé. Les études ont mème montrées qu’au par avant, les têtes bien faites vener des établissements publics. Ce qui me permet d’affirmer que la quasi-totalité de la génération 1988, aujourd’hui au cœur du pouvoir, était des élèves et étudiants du public. A l’image du Chef de L’Etat, qui a fait L’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), en passant par le Lycée de Kaolack.
《Certe, l’avenir est multiple et certain mais il n’est pas écrit. L’avenir n’est pas le fruit du hasard mais de la volonté; il ne se construit pas demain, mais bien aujourd’hui, selon qu’on choisit d’être un citoyen spectateur ou acteur de développement. Peu importe la situation, le pessimisme n’est pas une option; ni face à l’échec, ni face à l’indignation de tous.
Dans les pays émergents, le culte de l’excellence a fini de faire ses preuves. [Les échecs des années académiques ne sont] pas la quintessence du débat mais la résultante d’une absence de débat. Ne fallait-il pas s’y prendre plus tôt?》Amy Sarr FALL, DG Intelligences Magazine(N°58, Sept 2015 – P7).
Bocoum Alassane Loïc, Philosophe-Manager
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Retour en zone, après 5 années + 2! (Par Djibril SARR).

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Au basket c’est une faute. Lorsqu’on revient dans sa zone, quelle que puisse être la durée. 

S’il y’a ce rappel dans un contexte plutôt CAN et non d’Afrobasket, c’est parce que nous en arrivons au terme d’une longue quinzaine de réconciliation entre la plupart des élus et leurs collectivités respectives. Quinze jours pendant lesquels vous avez quotidiennement vu vos élus. 

Pourtant, il y’a plus de cinq années passées plus deux bonus, la plupart s’était battu pour le fauteuil de maire ou de président de conseil départemental, avant de déserter ces localités lointaines, au profit d’un cumul exagéré et illogique d’emplois inaccessibles à une bonne partie d’une jeunesse en quête d’occupation.

Il y’a deux semaines déjà que sonnait l’heure de retour en zone. Une occasion pour ces collectivités orphelines de retrouver au quotidien pendant 2 semaines, les sourires charmeurs de leurs élus perdus de vue et qu’ils n’apercevaient par chance, que pendant leur passage le temps d’un week-end. 

Pour nous autres populations, la vigilance et l’éveil des consciences nous dictent un choix responsable où aussi bien les nouveaux candidats que les performants parmi les anciens ont leur chance à jouer. 

Donnons l’opportunité à ceux qui ont un programme clair, la capacité, la détermination, la maturité et le temps, de dérouler leur mission. Faisons attention aux marchands d’illusions mais également aux arrogants, aux irresponsables, aux belliqueux et aux incendiaires.

Nos choix doivent être éclairés, argumentés et raisonnables.

Dans certaines contrées desservies par les politiques publiques, n’attendons surtout pas que l’insécurité, l’obscurité, la faible scolarisation, la précarité sanitaire, les inondations, l’absence d’assainissement, les moustiques, entre autres,  viennent nous rappeler notre mauvais choix. 

Ne confondons ni religion, ni confrérie, ni coloration politique, ni lien familial avec le choix utile à la localité.

Cultivons le travail, la rigueur, la persévérance, l’endurance, la simplicité, la responsabilité, le sens de la mesure, l’humilité, l’acceptation, pour savoir compter sur nous-mêmes dans les conditions que nous réserve le destin, le hasard ou Dieu selon nos croyances.

Ne troquons pas notre devoir d’exiger des résultats à nos élus dans l’amélioration de notre qualité de vie à travers des équipements et des services collectifs contre un simple soutien financier aux cérémonies socio-culturelles, sportives et religieuses. 

Changeons de paradigmes en portant nos choix sur des compétences éclairées et engagées, sans les soumettre au prix de leur intimité, d’invectives et de violence familiales. 

Exigeons en revanche, des résultats qui ne sauraient provenir que d’une bonne planification, une réalisation correcte, un suivi régulier, un contrôle rigoureux et une amélioration continue, soutenus par une communication inclusive.

Que le vote de ce dimanche 23 janvier 2022 traduise nos choix libres des personnes en charge de la destinée de nos collectivités respectives.

Qu’il se déroule dans la paix et le fair-play, pour une reprise en main dès le lendemain, des dossiers en souffrance par le simple fait de cette période de retour en zone, de personnalités indivisibles à  responsabilités plurielles en quête de base solide capable de leur garantir une longévité improbable dans nos instances de gouvernance. Nos plans de développement doivent être traduits en plans d’actions qui survient aux hommes qui les portent.

Djibril SARR

CEO SECURIZONS

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Plaidoyer pour les habitants de Keur Massar et des populations sous les eaux (par Alioune Badara Seck)

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La pandémie liée à la Covid 19 et les inondations dans la banlieue de Dakar en Septembre 2020, avaient fait vivre le martyre aux populations notamment celles de Keur Massar.

Suite à cette période vécue avec de grandes difficultés par les populations et les promesses fermes de l’État du Sénégal à travers ses représentants que le supplice jadis traversé par les habitants de la banlieue ne se réitérerait plus, l’espoir semblait être permis pour cet hivernage 2021.

Hélas, dès les premières gouttes de pluie, tous les espoirs s’évaporèrent et laissèrent place aux inondations habituelles et à leurs lots de souffrances.

Le spectacle désolant des femmes désemparées et des pères de famille réduits à l’impuissance devant la montée des eaux déferlantes est une atteinte à la dignité humaine.
Des autorités responsables auraient pris toutes les dispositions nécessaires afin que pareille calamité ne se répète plus.

Nul ne peut comprendre qu’un tel calvaire se soit produit l’année précédente après les pluies du 5 et 6 septembre 2020 et que onze mois plus tard, l’on se retrouve avec le même désolant spectacle de maisons et de routes envahies par les eaux, de familles déplacées, de milliers d’hommes et de femmes mis dans la précarité.

La responsabilité des autorités du Sénégal est engagée au premier chef et les habitants de Keur Massar et de la banlieue exigent des réponses.
Les populations exigent une réponse immédiate de l’Etat du Sénégal combinée à la mise en place d’une solution structurelle qui réglera définitivement le problème des inondations. La souffrance n’a que trop duré.

L’Etat doit en urgence :

1. doter tous les quartiers sous les eaux de pompes de grande capacité et en quantité suffisante pour rapidement évacuer les eaux de pluie. La saison des pluies n’a pas encore pris fin.

2. assister toutes les familles sous les eaux ainsi que les familles déplacées et qui font face à d’énormes difficultés matérielles et financières pour assurer leur survie quotidienne. Mettre un place un plan d’urgence d’assistance des familles.

3. finaliser le plus rapidement possible les interconnexions entre les bassins et fournir des délais précis de réalisation. Sans quoi des bassins construits isolément ne peuvent régler le problème d’évacuation des eaux.

4. associer les délégués et représentants des quartiers de Keur Massar au suivi et contrôle des travaux. Il n’est pas crédible de vouloir régler le problème de Keur Massar et de la banlieue en excluant du processus les populations et leurs représentants.

Avec tous les milliards dépensés dans le cadre du programme décennal de lutte contre les inondations, notamment dans sa composante PROGEP (Projet de Gestion des Eaux Pluviales), les habitants de la localité n’attendent pas moins de l’État du Sénégal.

Alioune Badara Seck

Syndicaliste

Leader de la coalition Taxawu Keur Massar Jotna

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HISSEIN HABRÉ VA EN PAIX : UN NOM, UN HOMME ET UN DESTIN (Par Brahim OGUELEMI )

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C’est avec le cœur lourd et la gorge nouée que nous venons d’apprendre le décès ce matin de l’ancien Président du Tchad Hisseine Habré, décès survenu à la suite d’une contamination de Covid-19. En ces instants sombres et troubles, nous présentons nos condoléances les plus attristées et les plus émues à sa famille nucléaire, à ses proches, à ses connaissances, au peuple Tchadien et au peuple Africain tout entier !
Mais quel héritage l’homme aura-t-il légué à la postérité ? 
L’histoire retiendra à jamais que le Président Hissein Habré fut celui qui aura sauvé la bande d’aouzou contre l’occupation libyenne de Kadhafi. Par-là même, il aura ainsi sauvé tous les pays limitrophes du Tchad contre la folie démentielle de Kadhafi. Le Président Camerounais Paul Biya s’était même confessé auprès du Président Habré au lendemain de la libération du Tchad en lui ayant dit en substances que : «  Mon frère, tu nous a sauvés. Sans toi Kadhafi aurait annexé et marché sur tous les pays limitrophes du Tchad ».
Hissein Habré c’est aussi celui qui aura refusé de brader les ressources naturelles du Tchad au profit du consortium des firmes multinationales occidentales. Il aura tenu simultanément et parallèlement tête à l’invasion libyenne, à l’impérialisme, au néocolonialisme et à la finance internationale mondialisée ainsi qu’à leurs valets locaux. Son caractère était foncièrement forgé et tempéré dans le fer ardent de la lutte et de son corollaire la résistance.
Pour son patriotisme et pour son nationalisme, le Président Habré fut seul contre le reste du monde dans un monde où de plus en plus les dirigeants du Sud s’aplatissent si facilement face aux injonctions politiques et économiques injustes du Nord au grand dam des intérêts vitaux et stratégiques des populations du Sud.
C’était dans un contexte où l’Occident employant tous ses moyens stratégiques et ses armadas et en cela épaulé par la Libye, le Soudan et les négres de maison que le Président Hissein Habré était parti en ayant préféré laisser le Tchad dans une situation relativement stable. Aujourd’hui 31 ans plus tard, il est rappelé vers son Seigneur. Mais il est rappelé vers son Seigneur en ayant toujours gardé tenaces sa fierté, sa conscience patriotique et son amour-propre pour n’avoir point servi le Tchad sur un plateau d’argent à ses ennemis et notamment aux prédateurs financiers et économiques du pays.
Donc, au regard de toutes ces raisons susmentionnées, nous pouvons tirer les légitimes et objectives considérations suivantes sur l’homme : il fut intègre et incorruptible, digne et fier, patriote et nationaliste, courageux et téméraire, travailleur et exigeant, instruit et cultivé, héros et libérateur, résistant et vainqueur. L’homme n’aura pas, pour ainsi dire, vécu inutilement. Il y’a apporté, considérablement, sa part de lumière sur la grande phare qui éclaire la longue marche de ce monde.
L’homme est parti mais son combat, sa lutte et ses œuvres demeureront à jamais dans la postérité. La jeunesse Tchadienne en particulier et celle Africaine en général, auront tout à gagner à s’inscrivant dans la dynamique du noble sentier de la résistance et de pouvoir ainsi vaincre la couleuvre tentaculaire qu’est la Françafrique qui n’a semé et qui continue toujours de semer mort, désolation, tristesse, chaos, pillage, vol, humiliation et bradage sur le continent africain depuis le début des années 60.
LA LUTTE CONTINUE ! LE COMBAT CONTINU !LES PATRIOTES TCHADIENS VAINCRONT !LES PATRIOTES AFRICAINS VAINCRONT !
HISSEIN HABRÉ VA EN PAIX !QUE LE PARADIS SOIT VOTRE DEMEURE ÉTERNELLE !
Brahim Oguelemi, Dakar le 24 août 2021, depuis l’hôpital principal.

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