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Le Sénégal importe environ 90% de ses médicaments, révèle le ministre Abdou Karim Fofana

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En 2019, le marché du médicament au Sénégal a représenté une valeur de plus de 150 milliards de francs Cfa dont 80% captés par le secteur privé et 20% par le secteur public, d’après le ministre chargé du Suivi et évaluation du plan Sénégal émergent. Le pays importe environ 90% de ses médicaments. Pour une souveraineté sanitaire et pharmaceutique et éviter cette situation de vulnérabilité de notre pays durant la pandémie, le gouvernement a instauré le Plan de relance du secteur de l’industrie pharmaceutique.

L’objectif visé est de garantir la souveraineté du Sénégal en matière de médicaments essentiels, en réduisant la dépendance aux importations de produits pharmaceutiques par l’accélération de la production et de la distribution locale de médicaments et de consommables. Ceci permettra de capter à la fois une demande nationale et régionale.

«Concrètement, la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique du Séné­gal vise à relever le défi d’une production locale de médicaments de 30% de notre consommation d’ici 2030 et 50% d’ici 2035», a indiqué le ministre chargé du suivi et évaluation du Plan Sénégal émergent. Abdou Karim Fofana s’exprimait lundi à l’atelier intensif de structuration du Plan de relance du secteur de l’industrie pharmaceutique.

Entre autres recommandations, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a conseillé l’exploitation du potentiel de la pharmacopée sénégalaise traditionnelle en développant par une approche intégrée de recherche ethno pharmacognosique sur les plantes médicinales et toxiques et le renforcement du soutien de la mutualisation pour une accessibilité financière du médicament aux populations. Ceci pour davantage dynamiser le marché pharmaceutique local. S’y ajoute l’éradication du marché illicite de médicaments permettant également de corriger l’étroitesse du marché pharmaceutique sé­né­galais.

Pour garantir l’objectif de 50% de couverture en médicaments en 2035 et 30% en 2030, l’Association sénégalaise des industriels pharmaceutiques préconise l’exonération de la Tva sur les investissements, un régime tarifaire compatible pour la compétibilité des acteurs locaux, la mise en œuvre de mécanismes faciles d’accès au marché public et privé. Aziz Cissé, président de cette association, a insisté sur une opérationnalisation sans délai des résultats de l’atelier intensif.

«Il y va de la survie de ce secteur et ce n’est à cette condition que notre pays enverra des signaux positifs qui permettront d’attirer et d’encourager les investisseurs», a-t-il a plaidé.

Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération a évoqué des réformes nécessaires pour la réussite de projet. Il s’agit, d’après Amadou Hott, de l’ouverture du capital social des entreprises du secteur aux non-pharmaciens, la révision des textes régissant le secteur, l’allègement des procédures d’obtention d’autorisations de mise sur le marché des produits pharmaceutiques et la réduction du coût de l’électricité.

Avec le quotidien

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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