Plus de 70 participants issus des services de
l’administration, des municipalités de Saint-Louis et de Gandiole, des organes
de presse, représentant des écoles primaires et des collectifs des conseillers
de quartier et des chefs de villages de ces deux collectivités territoriales,
ont assisté au lancement officiel du projet
« Radi-Education/Saint-Louis », financé par BP Investments
Sénégal et exécuté par le Radi.
Au cours de cet atelier qui s’est déroulé dans un
hôtel de la capitale du Nord, Dame Sall, Secrétaire Général de l’Ong
« Radi », Réseau africain pour le développement intégré, s’est
adressé à la presse pour rappeler que l’avancée de la mer et l’érosion côtière
menacent de nombreux établissements humains (écoles, habitats, etc) situés le
long de la langue de Barbarie et dans son prolongement jusqu’au Gandiolais.
Beaucoup d’infrastructures scolaires sont victimes de l’effet négatif de la
brise marine qui est de nature à accélérer le niveau de dégradation. En plus,
les moyens des communes et des écoles ne permettent pas de prendre en charge
dans les conditions et délais requis, les investissements et dépenses de
fonctionnement nécessaires pour rendre ces écoles fonctionnelles et assurer aux
élèves des conditions de performance scolaire et de réussite aux examens. Selon
Dame Sall, c’est dans ce cadre qu’il faut inscrire le projet sur l’éducation
financé par BP Investments et exécuté par le Radi. Il a précisé que le but de
ce projet est d’amener les écoles ciblées à des niveaux de standards de
fonctionnalité, de qualité et de performances, qui répondent aux objectifs
stratégiques du Programme d’Amélioration de Qualité, de l’Equité et de la
Transparence-Secteur Education, Formation (Paquet). Il a fait savoir que
l’objectif général est l’amélioration des conditions d’études et d’apprentissage
dans les écoles de la Langue de Barbarie et du Gandiolais. Il s’agira notamment
de renforcer la fonctionnalité des écoles ciblées par le projet, les conditions
de maintien, de performances et de réussite des élèves, de contribuer à
l’amélioration de la gestion, de la gouvernance des écoles et de l’interaction :
école-milieu. Ainsi, ce projet va s’atteler à des activités qui tourneront
essentiellement autour de l’achèvement de la construction de salles de classe,
en cours, de la réfection de salles de classe, de blocs sanitaires, de locaux
jugés essentiels pour des activités du projet, de la réalisation de rampes
d’accès aux toilettes pour tenir compte de la situation des élèves handicapés.
Il est prévu également le renforcement et l’amélioration des équipements et
matériels scolaires, de nettoyage, d’assainissement, de produits d’hygiène et
une distribution de kits scolaires. Dame Sall a aussi fait allusion à la
nécessité de mettre en place des expériences de tests de cantines scolaires
communautaires, de jardins et de boutiques scolaires, d’un centre de ressources
en informatique et de services numériques, de former les comités de gestion des
écoles, les enseignants et les directeurs d’écoles, de promouvoir des activités
récréatives, de stimuler des performances scolaires, d’impulser les
gouvernements scolaires, d’informer et de sensibiliser les parents d’élèves.
Dame Sall s’est appesantie sur l’urgence de plaider pour l’effectivité du droit
à l’éducation dans les zones d’intervention du projet. Ce plaidoyer sera
également étendu entre autres, sur les conséquences du changement climatique
sur l’environnement des écoles et des conditions d’études et d’apprentissage.
Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN
You must be logged in to post a comment Login