Le professeur Ndiaw Diouf, vice-président du Conseil
constitutionnel, et spécialiste de la procédure pénale, saisi sur le rabat d’arrêt
dans l’affaire Khalifa Sall soutient que : «pour le Conseil
constitutionnel, la procédure était terminée depuis le rejet du pourvoi en
cassation. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Conseil n’en a même pas
parlé dans sa première décision. Et s’il a été amené à en faire dans la
2e décision, c’est parce que les partisans de Khalifa Sall l’ont
brandi comme argument ».