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Le Président Macky Sall s’interroge sur la doctrine des opérations de paix en Afrique

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Sept (7) opérations de maintien de la paix qui totalisent plus de 75.000 soldats ont été déployées en Afrique. La révélation a été faite par le président de la République, Macky Sall, en marge de l’ouverture de la 7e édition du Forum de la paix à Dakar ce lundi. Malgré ce nombre important, les défis sécuritaires persistent. D’où, l’intérêt pour le chef de l’Etat sénégalais, de « s’interroger sur la doctrine des opérations de paix en Afrique ». 

« Nous devons également interroger la doctrine des opérations de paix en Afrique. Elles sont 7 aujourd’hui sur le continent dont 6 déployées par les Nations-Unies et une par l’Union africaine en Somalie qui compte à elle seule plus de 21.000 soldats », a déclaré Macky Sall. 

Le président sénégalais d’informer que « Les 7 opérations de maintien de la paix totalisent plus de 75.000 soldats. Certes, des succès ont pu être enregistrés çà et là, mais les défis sécuritaires persistent. D’où la problématique récurrente des mandats et des règles d’engagement des opérations y compris dans le cadre de l’architecture africaine de paix et de sécurité de sa force d’attente ».

Face à l’insécurité permanente, M. Sall a demandé de « reposer la question doctrinale des opérations de paix au plan régional, à l’Union africaine et au Conseil de sécurité». 

La 7e édition du Forum de Dakar portant sur le thème « Les enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post COVID-19 », s’est officiellement ouverte ce lundi au Centre international Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio. Dans son discours d’ouverture, Macky Sall a listé les questions importantes qui seront discutées durant ces deux (2) jours de réflexion et qui permettront « de diagnostiquer la situation en Afrique afin de contribuer à la recherche de solutions aux maux qui l’affectent ». Il a également soutenu que « la paix et la sécurité en Afrique sont parties intégrantes de la paix et de la sécurité du monde ».

D’emblée le chef de l’Etat a souligné l’importance du thème retenu cette année. Selon lui, « Le sujet dénote plutôt un pari optimiste sur le futur ». Car, il est d’avis que si la situation s’améliore par endroit, « l’apparition d’un nouveau variant dans plusieurs pays rappelle que nous sommes tous exposés au virus et pas encore à l’ère post-Covid ». 

Aussi, a-t-il poursuivi, « le thème nous engage aussi à être résiliant, déterminé et combatif. Il le faut face aux effets néfastes d’une double crise sanitaire et économique à laquelle s’ajoute pour l’Afrique, la vulnérabilité particulière au changement climatique, l’intensification des attaques terroristes, et la recrudescence des coups d’Etat ». 

Il a estimé que « l’urgence est là, dans ces pays déstabilisés en partie occupés et menacés dans leur existence. Ces vies perdues, ces personnes déplacées ou refugiées, ces familles endeuillées, ces écoles fermées et ces économiques fortement perturbées ». 

Le Président Sall a rappelé que ce forum de Dakar est organisé depuis 2014, pour « diagnostiquer la situation en Afrique afin de contribuer à la recherche de solutions aux maux qui l’affectent ». D’où la participation des dirigeants, chefs d’Etat, hauts responsables, ministres, experts civils et militaires, hauts responsables des organisations internationales et associés ( pays et institutions partenaires ), dans un esprit de solidarité et de sécurité collective. 

Donc, a avancé Macky Sall, « Responsabilité nationale, solidarité internationale, et sécurité collective ». En autres termes, a-t-il conclu, « cela veut dire que la paix et la sécurité en Afrique sont parties intégrantes de la paix et de la sécurité du monde, parce que nous partageons des vulnérabilités communes, je pense aux périls sécuritaires, environnementaux, sanitaires et crimes organisés à la migration, au cybercriminalité ». 

Par conséquent, a lancé le chef de l’Etat, « Nous devons continuer de pointer du doigt les causes internes et externes des conflits sur le contient et d’évaluer l’efficacité de riposte national, des opérations de paix et autres mécanismes de règlement pacifique des différends ».  

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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