Le Conseil constitutionnel, alors qu’il
avait été fortement critiqué par l’opposition, suite à l’invalidé la candidature de Khalifa Sall
suite au rabat d’arrêt qu’il avait introduit au niveau de la Cour suprême. En
séminaire à Saly, les «7 sages» se sont prononcés sur la question et ont donné
les raisons qui les ont poussé à agir de la sorte.
A cet effet, Pape Oumar Sakho, président
du Conseil constitutionnel déclare : « le rabat d’arrêt ne concerne
que les dysfonctionnements internes à la Cour suprême, non imputables aux
parties. Il n’a pas pour fonction de remettre en cause le raisonnement de la
Cour. Le Conseil constitutionnel se veut une maison de verre. Même si nous
comprenons que l’acte de juger est par nature générateur d’une frustration qui,
en matière politique, est exacerbée par l’enjeu. La passion des Sénégalais pour
les sujets juridiques et politiques a souvent mis et mettra encore plus souvent
le Conseil constitutionnel au centre de débats où le faux le disputera toujours
au vrai. C’est la rançon de la démocratie ».