Connect with us

Actualités

Le pari fou de l’émigration clandestine à Saint-Louis : le rêve de 32 jeunes candidats brisé par les forces de sécurité.

Publié il y'a

Date :

Le pari fou de l’émigration clandestine n’a pas encore quitté la Langue de Barbarie. Et pourtant, dans cette partie de la capitale du Nord, les populations ont toujours appris des nouvelles relatives à un bateau d’expédition surpeuplé, transportant plus de 800 migrants, de la côte libyenne en Italie, qui aurait finalement coulé dans la Mer Méditerranée.

 Cette tragédie est seulement un des nombreux qui ont eu lieu durant des années. Combien de fois, les pêcheurs de Saint-Louis et du Gandiolais ont été sensibilisés sur les tentatives vaines des jeunes candidats à l’émigration clandestine, à traverser la grande bleue à partir de l’Afrique du Nord pour rallier l’Europe. 

Cette fois-ci, les forces de sécurité de la capitale du Nord, très vigilantes, ont mis en œuvre, au moment opportun, un stratagème, qui leur a permis de mettre la main sur un équipage de 32 jeunes qui étaient sur point de se lancer dans cette aventure mortelle. 

Les policiers ont eu le temps d’exploiter des renseignements, pour interpeller vers deux heures du matin, deux individus à Guet-Ndar. Ces derniers étaient en partance vers une destination située derrière la mangrove de Pikine. 

Une embarcation frêle et vétuste les attendait dans cette partie du faubourg de Sor pour les acheminer avec 32 autres jeunes candidats, en haute mer. 

Heureusement pour eux, ce voyage sans retour s’est arrêté à ce niveau. La personne qui a organisé toute cette opération, a eu le temps de prendre la poudre d’Escampettes. Elle court toujours. 

Selon les enquêteurs, ces jeunes avaient auparavant rassemblé une somme d’argent estimée 5 millions, 500.000 FCfa, pour la remettre au cerveau de cette ténébreuse affaire. Certains d’entre eux sont allés jusqu’à vendre une partie importante de leur cheptel ou des titres fonciers pour trouver de quoi payer ce voyage qui devait les amener à Barzak et non vers Barcelone (Espagne). 

Ils ont eu ensuite une autre chance car, le père du cerveau de cette affaire a eu le réflexe de confisquer cet argent, avant de le mettre à la disposition des forces de sécurité. Ces 5 millions ont été ainsi restitués à ces 32 jeunes candidats à l’émigration clandestine. Tout le monde pense que cette fois-ci, ils tireront tous les enseignements de ce rêve dangereux qui les avait déjà transformés en passagers inconscients d’une traversée très risquée et mortelle. Pris dans l’engrenage du chômage, ils ne savaient pas qu’ils allaient risquer leur vie en pleine mer. 

Les commentaires et autres supputations vont bon train dans la ville tricentenaire. Car ce phénomène n’est pas nouveau au Sénégal. Et ce qui fait toujours mal, c’est de constater que cette tendance est toujours aggravée par le fait que dans la société sénégalaise, les émigrés qui sont parvenus à gagner leur vie sous d’autres cieux européens plus cléments et qui se débrouillent pour répondre aux besoins de la famille restée au Sénégal, sont plus respectés que les autres frères et sœurs qui triment dur pour survivre dans notre pays. Ces émigrés sont considérés comme des riches, dans la mesure où ils ont toujours la possibilité de vivre dans un luxe insolent, de construire des immeubles et de circuler à bord des plus belles voitures. L’apparence trompeuse qu’ils affichent s’ils sont de passage au Sénégal, va, à coup sûr, induire en erreur les autres jeunes, qui tenteront, vaille que vaille, à aller chercher « cette fortune » en Europe.

 Il est important de garder à l’esprit que la plupart de ces initiatives de quitter le pays, parfois par des moyens illégaux, est pris en charge et parrainée par leurs parents. Des parents qui n’hésitent pas à vendre leurs biens, bétail, bijoux ou autres ressources pour couvrir le montant requis pour l’aventure périlleuse. Il est signalé que les candidats vont jusqu’à débourser 2 millions pour s’inscrire dans cet embarquement pour un suicide collectif en haute mer. 

           Mbagnick Kharachi Diagne

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances