Le Ministre Cheikh Oumar ANNE relève le défi de la pertinence du système d’enseignement supérieur et met l’accent sur les formations de type cycle professionnel court.
Au Sénégal il a été constaté une
faiblesse remarquable des effectifs d’apprenants
dans les filières professionnelles technologiques et un
déséquilibre dans les niveaux de
formation. C’est la raison pour laquelle le Président de la République
Macky SALL, à travers sa
directive en date du 14 août 2013, a demandé de
« réorienter le système d’Enseignement supérieur vers les sciences, la
technologie, les formations professionnelles courtes ».
Cette
directive s’est traduite, entre autres, par le projet de déploiement
progressif, dans toutes les régions du Sénégal, des Instituts supérieur
d’Enseignement professionnel (ISEP).
LES OBJECTIFS SOCIO – ECONOMIQUES DES ISEP.
promouvoir
l’accès équitable des jeunes (filles et garçons) bacheliers du Sénégal à une
formation supérieure favorable à leur insertion professionnelle ;
s’attaquer au problème de la massification des
étudiants et au manque d’infrastructure dans les universités.
faire
converger les préoccupations du monde de l’entreprise et celles du secteur de
l’enseignement supérieur et de la recherche ;
constituer un levier de la croissance économique et du développement socio-culturel du Sénégal à travers le développement de la science de la technologie et de l’innovation.
LE MODÈLE DES ISEP EN 8 POINTS
une
gouvernance axée sur les résultats, avec un président du conseil
d’administration issu du secteur
professionnel prive
une
gestion financière strictement encadrée par le principe de la rationalisation
des dépenses, pilotée et exécutée par des gestionnaires à temps plein
un
personnel enseignant qualifie, maitrisant les méthodes pédagogiques actives et
évoluant à temps plein au sein de l’institut
une
pédagogie par alternance centrée sur l’apprenant, basée sur l’approche par les
compétences – APC, avec comme ligne de mire l’insertion professionnelle des diplômes
un statut d’apprenant à temps plein,
socialement indépendant, évoluant en régime d’externat
des
parents d’apprenants engages et jouant le rôle de modérateurs
un
ensemble de partenaires professionnels engagés, du début
à la fin du processus
une
constante évaluation qualitative pour une amélioration continue du système
ADEQUATION FORMATION – EMPLOI
Les programmes sont centrés sur le
développement de compétences devant satisfaire les besoins du marché du travail
et intégrant les nouvelles problématiques sociales
La maquette pédagogique assure une bonne intégration
de la formation générale et de la formation aux métiers tout en promouvant la
culture entrepreneuriale
Chaque sortant des ISEP acquière des
compétences spécifiques à un métier (70%), des compétences transversales (20%)
et des compétences connexes (10%) lui permettant de travailler et d’évoluer
dans un large éventail d’activités complexes et dans des contextes variés
PARTENARIAT GAGNANT AVEC
les institutions internationales
les institutions académiques
les autres institutions de formation professionnelle
les organisations patronales
les syndicats professionnels
les grandes entreprises
les PME / TPE et le secteur informel
DEPLOIEMENT DU RESEAU DES ISEP
Après l’ISEP de
Thiès qui a été créé le 05 mai 2012, les Instituts supérieurs d’Enseignement
professionnel sont passés à cinq lors du Conseil des Ministres du mercredi 25
mai 2016 qui a entériné la création des ISEP de Bignona, Diamniadio, Matam et
Richard Toll.
L’ISEP de
Richard Toll d’un montant de 7,5 milliards de Fcfa est financé par l’AFD et
verra le démarrage des travaux de construction durant le premier semestre 2017.
La livraison est prévue en septembre 2018.
L’ISEP de Bignona d’un montant de 4 milliards de Fcfa est financé par l’AFD.
L’ISEP de
Diamniadio d’un montant initial de 5 milliards Fcfa, est financé conjointement
par la KOICA (4,5 milliards) et la Banque mondiale (0,5 milliards). Le projet
d’extension dans une seconde phase sera financé grâce à un partenariat
public-privé, pour un montant de 11 milliards de Fcfa
L’ISEP de Matam
d’un montant de 5 milliards Fcfa, est financé par le Budget consolidé d’Investissement
du Sénégal – BCI.
L’ISEP de Thiès
est opérationnel depuis le 08 janvier 2013. Le site définitif est finalisé pour
un montant de 7,5 milliards de Fcfa. Il est financé par la Banque mondiale.
Le projet
pédagogique de tous les ISEP s’appuie sur l’approche par les compétences (APC)
et débouche sur le Diplôme supérieur d’enseignement professionnel (DiSEP) de
niveau Bac+2, avec une alternance étude – lieu professionnel.
Les domaines de formation sont les suivants:
ISEP Bignona:
métiers de l’agriculture, métiers de l’irrigation, métiers Verts, métiers de
l’artisanat, métiers du tourisme, métiers du développement durable, etc.
ISEP Diamniadio:
métiers des TIC, métiers de l’automobile, etc.
ISEP Matam : métiers
des mines, métiers de l’agriculture, métiers de l’agroalimentaire, métiers de
l’élevage, métiers de l’artisanat, etc.
ISEP Richard
Toll : métiers de l’agriculture, métiers de l’élevage, métiers de la pêche,
métiers de l’aquaculture, métiers de l’agroalimentaire, métiers de
l’irrigation, métiers du machinisme agricole, métiers du tourisme, etc.
ISEP Thiès:
métiers du rail, métiers de l’agriculture, métiers de l’audiovisuel –
multimédia, métiers des systèmes et réseaux informatiques, métiers du tourisme
– loisirs, etc.
Le
déploiement futur des autres ISEP, à l’horizon 2022, sur toute l’étendue du
territoire Sénégalais, se fera selon une chronologie et une programmation fixée
par le MESRI.
Les partenaires techniques et financiers accompagneront le Sénégal dans cette mise en œuvre, à sa demande, et suivant les orientations et les priorités du moment, en tenant compte des réalités politiques, économiques, sociales, techniques, environnementales et légales.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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