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Economie

Le Marché régional de la dette publique marqué par un recul de 32,7% en Septembre 2018

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Le montant global des émissions brutes sur le marché régional de la dette publique est ressorti à 1.175,8 milliards au terme du premier semestre 2018, en recul de 555,2 milliards ou 32,7% par rapport au niveau enregistré sur les six premiers mois de l’année 2017.

L’information est contenue dans le Rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA de Septembre 2018.
Dans ce document, on lit que les émissions nettes sont ressorties négatives à 234,9 milliards durant le premier semestre 2018, contre un solde positif de 565,7 milliards un an plus tôt.
« En excluant la Côte d’Ivoire et le Sénégal, qui ont peu sollicité le marché, les émissions nettes se sont chiffrées à +290,3 milliards ». 
Sur le compartiment des bons du Trésor, poursuit la même source, les mobilisations de ressources au cours des six premiers mois de l’année 2018 se sont élevées à 689,1 milliards contre 1.053,0 milliards sur la même période un an auparavant.
Et de préciser que les maturités de 12 et 6 mois ont été les plus sollicitées avec des volumes respectifs de 63,3% et 23,6% des montants mobilisés.
Sur le compartiment obligataire, les Trésors publics ont mobilisé 486,7 milliards contre 678,0 milliards au premier semestre 2017. Les mobilisations les plus importantes ont été réalisées sur les compartiments de 3 ans et 5 ans, avec respectivement 47,9% et 27,3% des ressources collectées.
Le coût moyen des ressources levées par les Etats (taux d’intérêt moyen pondéré) sur le compartiment des bons du Trésor, s’est orienté à la baisse, d’un trimestre à l’autre, ressortant à 6,00% au cours du deuxième trimestre 2018 contre 6,22% un trimestre plus tôt.
Encours des titres publics sur le marché régional
L’encours global des titres publics sur le marché financier régional est ressorti à 9.312,8 milliards à fin juin 2018, lit-on dans le Rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA du Septembre 2018.
Par Etat, poursuit ce document de la BCEAO, l’encours des titres publics  se chiffre pour le Benin à 1302,2 milliards, le Burkina Faso 1092,7 milliards, la Cote d’Ivoire 3361,4 milliards, la Guinée Bissau 51,1 milliards, le Mali 1019,9 milliards, le Niger 572,1 milliards, le Sénégal 886 milliards et le Togo 1027,4 milliards.
En perspective, pour l’ensemble de l’année 2018, sur la base des programmes d’émission, poursuit la même source, le montant global des émissions brutes sur le marché régional de la dette publique est attendu à 2.459,1 milliards contre 3.274,0 milliards en 2017.
Le document renseigne que les tombées d’échéances se situeraient à 2.716,0 milliards et les émissions nettes ressortiraient à -256,9 milliards, ce qui porterait l’encours des titres publics à 9.290,8 milliards ou 13,0% du PIB à fin décembre 2018.
A l’en croire, ce repli des encours de titres publics se justifie par l’absence d’émission de titres publics par l’Etat du Sénégal sur le marché régional depuis le début de l’année 2018, conjuguée avec la forte diminution des émissions de la Côte d’Ivoire.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre la vie chère : 15 mesures prises par Macky Sall

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A l’issue de la réunion pour lutter contre la vie chère, le président de la République Macky Sall a prononcé le discours de clôture dans lequel il a édicté 11 mesures d’urgence et 4 mesures structurelles pour trouver une solution à ce problème lancinant. Voici les mesures prises par le chef de l’État.

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Concertations sur le coût de la vie chère : Les Propositions du Pr Macky Sall pour alléger la souffrance des sénégalais

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Dans un contexte mondial marqué par une flambée généralisée des denrées, le gouvernement a consenti des mesures de soutien à hauteur de 620 milliards de F Cfa, rappelle le chef de l’Etat lors du lancement de concertation sur la vie chère, ce lundi. Dans la recherche des voies et moyens de soutien du pouvoir d’achat, de la lutte contre la vie chère et de la protection des consommateurs, le président Macky Sall promet de lutter avec tous les moyens légaux pour éliminer toutes pratiques visant à créer des inflations au détriment des consommateurs.

«Ces pratiques sont injustes et illégales et nous allons les combattre avec vous. Des mesures d’appui notamment le soutien du consommé local à travers la plateforme de commercialisation mise en place par le ministère chargé du commerce en ce qui concerne le riz. C’est la raison pour laquelle j’ai donné instruction pour qu’une subvention de 32 f par Kg soit mise en place afin d’appuyer la rizerie locale dans l’étape de la transformation. Cependant, il faut changer les habitudes alimentaires pour nous rendre moins vulnérables au choc extérieur. Produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons ne doit pas seulement rester un slogan», instruit-t-il.

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