A l’occasion d’une émission intitulée « Le débat du mois » organisée par Téranga/Fm, en synchronisation avec Ndar/Fm, Zik/Fm, Dounya/Fm, le maire Mansour Faye a rappelé que le projet de budget de l’exercice 2020 de la commune de Saint-Louis, qui s’équilibre en recettes et en dépenses, à la somme de 2 milliards, 089 millions Cfa, a été adopté hier à l’unanimité par les conseillers municipaux de la capitale du Nord. Il accuse une baisse de 8% par rapport à l’année dernière, pour la bonne et simple raison que le conseil municipal, conformément aux conseils et orientations du Pacasen, s’évertue de plus en plus à élaborer des projets de budget réalistes, raisonnables et réalisables. En tout cas, la commune est dans une trajectoire qui lui permettra de résoudre, au fil du temps, tous ses problèmes.
Actuellement, a-t-il précisé, il est très difficile de réaliser des recettes municipales qui dépassent 1 milliard, 500 millions Cfa.
Le ministre du développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, a laissé entendre que « d’ici 2024, le budget de sa commune pourrait atteindre 4 à 5 milliards Cfa et la ville de Saint-Louis pourrait devenir la deuxième ville du Sénégal ».
Selon Mansour Faye, le défi de l’éclairage public est déjà relevé de fort belle manière dans la ville tricentenaire, grâce aux 1900 lampadaires mis en place dans la vieille cité par le projet national des 50.000 lampadaires, initié et mis en œuvre par le président Macky Sall.
Des jeunes seront formés pour constituer des équipes d’entretien de ces lampadaires de Macky Sall.Cette réalisation n’a rien à voir avec les 100 lampadaires que le musicien sénégalais Akon avait installés dans la ville.
Le premier magistrat de la ville n’a pas manqué de faire allusion aux milliards de FCfa investis dans le domaine de l’assainissement de la ville.
A cet effet, il a mis en exergue la contribution de nos partenaires français de Toulouse (pour l’assainissement de Guet-Ndar), du Programme PromoVilles, qui a mis en place un système performant d’évacuation des eaux pluviales.
Sur ce chapitre, il a précisé que les agissements des populations de Pikine Tableau Walo et de Sor Daga (qui versent le contenu de leurs fosses septiques dans ces canaux d’évacuation des eaux pluviales) sont à l’origine des problèmes d’assainissement constatés dans cette partie du faubourg de Sor.
Il a, cependant, fait comprendre aux auditeurs que ce problème d’assainissement sera un vieux souvenir grâce aux actions et interventions du Programme de développement des 10 villes qui s’occupera de l’évacuation des eaux usées à Tableau Walo et à Sor Daga.
Pour le problème de l’assainissement de Diaminar, il faudra nécessairement restructurer ce quartier, sinon, « on ne pourra rien réaliser dans cette partie de Sor ».
Parlant du développement des sports, le maire Mansour Faye a annoncé le démarrage des travaux de reconstruction du stade Me Babacar Seye (pour 11 milliards) de construction d’un palais des sports (pour 6 milliards Cfa), prévu avant la fin du mois de janvier 2020. Un hôpital d’un coût de 55 milliards Cfa
Il a aussi évoqué le problème de la démolition des maisons de Ngallèle/Extension et de Bango/Sintiane, pour faire savoir à l’assistance qu’un hôpital d’un coût global de 55 milliards Cfa sera érigé sur la place de ces maisons détruites. Parallèlement à ce projet ambitieux, l’Etat envisage de réhabiliter le centre hospitalier régional de Saint-Louis.
Après ces opérations de démolition à Ngallèle, il est prévu d’aménager 500 parcelles qui pourraient redistribuées à certaines victimes de cette opération et autres ayants-droits.Le maire de Saint-Louis a tenu également à rassurer les jeunes, en leur faisant comprendre que le problème de décaissement des subventions municipales destinées aux Asc, n’est qu’un problème de lenteurs administratives.
L’édile de la ville amphibie de Mame Coumba Bang (Génie tutélaire des eaux) a aussi évoqué les problèmes de la brèche, précisant que les travaux de balisage et de dragage, qui seront exécutés avec l’appui de nos partenaires hollandais, vont démarrer dans le courant du premier trimestre de 2020, en attendant les grands travaux du projet de navigation de l’Omvs, qui permettront de consolider le balisage et le dragage de cette brèche. La reconstruction des marchés de Sor, de Ndar-toute, de Pikine, la nécessité absolue de construire un deuxième pont à saint-Louis (dont une partie de l’ouvrage sera amovible, pour permettre aux navires de passer), la réhabilitation du centre Keur Auteuil de Gokhou-Mbathie (pour les personnes vivant avec un handicap), la nécessité pour la municipalité d’accompagner les acteurs sportifs de la vieille cité (qui doivent faire preuve de dynamisme pour élaborer et mettre en œuvre, eux-mêmes, des stratégies de mobilisation de ressources, car le sport est un business), la réhabilitation du Tenis/Club, du Racing/Club, du terrain de football Wembley de Diawling, dans le faubourg de Sor, d’une dizaine d’établissements scolaires abrités par des bâtiments qui menacent de tomber en ruines, de la Maison de Lille, de la place Faidherbe, du Rognat-sud (où des espaces seront aménagés pour accueillir des spectacles), de l’aéroport international de Dakhar-Bango, le projet de transformation des ordures ménagères déposées régulièrement au centre d’enfouissement technique de Gandon, en énergie ou en compost (car, c’est de l’or noir, qu’il ne faut pas du tout brûler), etc, figurent en bonne place dans les projets et programmes de la commune de Saint-Louis, « qui abrite pas moins de 250.000 âmes et qui est bien partie pour changer de visage, grâce à l’intérêt particulier que le président Macky Sall accorde à l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française-Aof, au développement de la pêche noté dans les différents quartiers de la langue de Barbarie, au développement touristique et culturel et aux perspectives de l’intégration agrosylvo pastorale notée dans le delta et la vallée du fleuve Sénégal ». Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN