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Le festival de Jazz de Saint Louis: une expérience enrichissante de 28 ans.

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La ville de Saint-Louis, ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof), accueille régulièrement et depuis 28 ans un festival international de jazz ; événement musical et culturel majeur au Sénégal, voire en Afrique, organisé par l’ « Association Saint Louis Jazz ». 

Selon Me Ibrahima Diop, l’association  « Saint-Louis Jazz » a été initiée en 1992 par un groupe de saint-louisiens et résidents étrangers, amateurs de jazz et promoteurs de diversité culturelle. Le Festival de Jazz lancé, à cette date , est devenu, depuis, l’un des plus importants festivals d’Afrique, en termes d’image, d’affluence mais aussi de tenue régulière dont la notoriété à été confirmée, par son inscription, depuis 2016, au fameux «  Catalogue des Festivals du Monde ». Son envol  a été rendu possible grâce à son portage par le Centre Culturel Français  et le Service de Coopération et d’Action Culturelle (Scac) de l’Ambassade de France, qui ont apporté leur expertise, leur logistique et leur réseau de partenaires.

Depuis 28 ans, cet événement de renommée internationale accueille chaque année des milliers de festivaliers, devenant ainsi un rendez-vous musical et culturel incontournable pour les jazzophiles, africains, européens, américains, asiatiques et sénégalais et  pour les hommes et femmes de culture. Depuis la première édition, a-t-il rappelé, ce festival a enregistré la participation de plus de 250 musiciens connus à travers le monde tels que Manu DIBANGO, Abdoullah IBRAHIM, Pharoah SANDERS, Jerry GONZALES, Youssou NDOUR, Herbie HANCOCK, Gilberto GIL, Liz MCCOMB, Wasis DIOP, Ali Farka TOURE, Richard BONA, Marcus MILLER, Stanley CLARKE, Richard GALIANO, Elvin JONES, Lucky PETERSON, Randy WESTON, Orchesta ARAGON, ou encore Femi KUTI. Créée dans le but de doter la ville de Saint-Louis d’un levier stratégique d’impulsion et de promotion du développement économique, touristique et socioculturel, l’Association Saint-Louis Jazz, composée actuellement de jeunes saint- louisiens, s’attelle à organiser des événements et des rencontres de musiciens et de passionnés de jazz, autour du « Festival International de jazz de Saint-Louis » afin d’offrir en marge des festivités, un plateau d’expression et d’échanges à plusieurs et différents acteurs de la société. Mobilisés derrière les organisateurs, ces jeunes de Saint-Louis veulent promouvoir le jazz, de manière générale, en apportant sa contribution, au travers de différents projets sociaux ou musicaux (événements, productions, mécénat, enregistrements, formation, etc.,) à la promotion du jazz, et au développement des échanges, en vue de favoriser le retour aux sources du jazz. Ils s’engagent également à promouvoir la culture Sénégalaise, en général, à travers l’organisation de manifestations culturelles traditionnelles telles que le fanal, les jeux de faux-lion, le takusanou Ndar, le tanebeer, les processions de la diversite,  etc. Promouvoir aussi, à travers l’organisation de foires, l’artisanat local, national et celui de la sous-région et accroître la visibilité et la notoriété de Saint-Louis du Sénégal, au plan mondial, pour une meilleure fréquentation touristique de la région et pour susciter le développement de  projets  de  mise en valeur de son patrimoine architectural.                                                                                                            Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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