Le chef de l’Etat Macky Sall va présider ce matin, l’ouverture du « dialogue national au Palais de la République, a-t-on appris de
source officielle.
Dans la foulée de sa réélection pour un second mandat à la tête du pays, le
président de la République avait annoncé le 5 Mars dernier la tenue d’un
dialogue national.
Macky Sall avait émis le souhait de convier à ce dialogue
républicain » toutes les forces
vives de la nation, sans exclusive’’, des discussions auxquelles ses
prédécesseurs Abdou Diouf et Abdoulaye Wade « pourraient apporter leur
contribution », avait-il précisé.
Il a réaffirmé cette option lors de sa prestation de
serment devant le Conseil constitutionnel le 2 avril, en renouvelant son
appel à un dialogue « sans exclusive, un dialogue constructif et
ouvert à toutes les forces vives du pays, forces politiques, économiques
et sociales ».
Il a ainsi fait part à plusieurs reprises de son
souhait de voir ce dialogue se tenir le 28 mai.
Dans ce cadre, la journée du 28 mai sera
« inscrite en lettres d’or dans l’agenda institutionnel de la
République », indique le Bureau d’information gouvernementale (BIG).
Selon le BIG, « cela témoigne de la volonté
irréfutable du président Macky Sall de renforcer l’ancrage de notre pays
dans la sphère des Etats qui ont réussi avec brio le passage d’un statut de
démocratie majeure à celui de démocratie modèle en Afrique et même dans le
monde. »
« A ce titre, le dialogue national offre un cadre
unique et historique pour la création et la consolidation de consensus forts
sur les questions politiques et institutionnelles. Le dialogue national, c’est
aussi l’opportunité de prendre en charge la problématique de la bonne
gouvernance, les belles perspectives économiques et sociales (…), les enjeux
liés à la découverte du pétrole et du gaz’’.
« Enfin, ajoute le BIG, c’est l’occasion pour les
Sénégalais de mieux cerner les défis de paix et de sécurité auxquels notre pays
fait face dans un monde en profonde mutation ».
Dans cet esprit, le chef de l’Etat souhaite le choix
d’une personnalité indépendante et consensuelle pour diriger le processus du
dialogue national, a précisé dans un communiqué rendu public jeudi dernier le
ministre d’Etat Mahmoud Saleh, directeur du cabinet politique du président de
la République.
Aussi le chef de l’Etat exprime-t-il « sa disposition à
mettre en œuvre les consensus issus de cet exercice important dans la poursuite
de la modernisation de notre modèle démocratique », pouvait-on lire.
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