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Le Dg de la Sones, Charles Fall, dans la commune de Keur Momar Sarr :« le Covid-19 n’a eu aucun impact sur les travaux du KMS3, un projet de 274 milliards Cfa ».

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Le Projet « KMS3/Usine de traitement de Keur Momar Sarr » est implanté dans la région de Louga et aura une capacité finale de 200.000 m3/jour. Elle devra couvrir, à l’horizon 2035, les besoins en eau potable des populations de la région de Dakar, des localités traversées par la conduite du Lac de Guiers…..

Après avoir visité ce chantier, le Directeur Général de la Sones, Charles Fall, a déclaré hier que « la pandémie du Coronavirus n’a eu aucun impact sur les travaux de la troisième usine de traitement d’eau potable de Keur Momar Sarr ». La Sones mobilisera toutes les énergies pour mettre en service une partie de l’usine, avant décembre 2020. Déjà, tous les moyens techniques, logistiques et humains nécessaires ont été déployés par la Sones pour atteindre cet objectif. L’usine, dont les travaux ont démarré en avril 2018, va coûter 274 milliards de francs Cfa. Elle est en train d’être bâtie à côté du lac de Guiers, un cours d’eau douce qui approvisionne depuis plusieurs années la région de Dakar.

Les experts et techniciens mobilisés par ce projet de grande envergure du président Macky Sall, ont saisi cette occasion pour rappeler que le Lac de Guiers est situé dans le haut Delta du fleuve Sénégal. De ce plan d’eau de 170 kilomètres carrés situé au Nord-Ouest du pays, provient la ressource brute traitée par les usines de Ngnith et de Keur Momar Sarr. Mis en service en 1971, Ngnith a une production de 45.000 m3/jour. Outre Ngnith, il y a l’usine de Keur Momar Sarr qui a une capacité de 135.000 m3/jour. Elle a été construite dans le cadre du Programme Eau à Long Terme (PELT, 2004-2008). Les deux unités assurent plus de 40 % de la production d’eau potable pour Dakar. Pompée du lac, l’eau est traitée dans les différentes filières pour la rendre potable. Du mélangeur au filtre, en passant par le décanteur, le processus répond à de hautes normes techniques à Ngnith et à Keur Momar Sarr.

Selon ces experts, Dakar mobilise, à elle seule, 70% de la production d’eau potable du périmètre affermé. La croissance démographique, combinée aux activités économiques et aux nouveaux aménagements urbains et péri-urbains, justifie l’anticipation sur l’évolution de la demande. Les études réalisées lors du dernier recensement montrent que si rien n’est fait, le déficit de pointe de production, pour la région de Dakar notamment et les localités traversées par la conduite du Lac de Guiers, s’accroîtra pour atteindre 202.017 m3/j en 2025 et 390.888 m3/j en 2035en 2035.

                         Une capacité finale de 200.000 m3/j.

Pour faire face à ces besoins, l’Etat du Sénégal, à travers la Sones, a élaboré un plan d’investissements. La troisième usine de Keur Momar Sarr fait partie des ouvrages structurants. KMS3, elle est implantée dans la région de Louga et aura une capacité finale de 200.000 m3/j. Elle devra couvrir, à l’horizon 2035, les besoins en eau potable des populations de la région de Dakar, des localités traversées par la conduite du Lac de Guiers. KMS3 va accroître la production de Dakar de 200.000 m3/j dès 2020. Elle doit également contribuer à rendre l’eau disponible 24h/24 et, enfin, réduire les prélèvements des nappes souterraines.

Selon le Dg de la Sones, Charles Fall, qui s’est déclaré satisfait de l’état d’avancement des travaux de KMS3, qui ont démarré depuis 1 an et demi,  90% des équipements ont déjà commandés et acheminés à Keur Momar Sarr avant l’arrivée du Coronavirus dans notre pays, « certains équipements sont en route ou, sur le point d’être embarqués ».

A en croire le Dg Charles Fall, tous les ouvriers mobilisés dans le cadre de ces travaux, sont maintenus à leur poste, malgré la propagation de cette pandémie. Il a fait savoir que « la pré installation et le montage des équipements sont effectués par des experts du Sénégal, en collaboration avec d’autres experts qui sont hors du pays, grâce à la visioconférence ». 

De plus, a-t-il poursuivi, « nous avons une équipe interne de sensibilisation, qui veille scrupuleusement au respect du port obligatoire du masque et des lunettes de protection, et grâce à un prêt de 70 millions Cfa, nous avons pu distribuer des vivres à 2000 personnes impactées par le chantier ».

Outre sa vocation économique avec la disponibilité de la ressource dans le Nouveau Pôle urbain de Diamniadio, KMS3 a une portée sociale à travers la pose de 1150 kilomètres de conduites d’adduction et de distribution. Les couches vulnérables auront à leur disposition 85.000 branchements sociaux. La disponibilité de la ressource soulage les femmes de la pénibilité de la corvée d’eau. Dans ce périmètre Thiès, AIBD et Diamniadio, seront érigés en 3 réservoirs de distribution pour un volume global 4400 m3.

Dans le cadre de sa Responsabilité Sociétale d’Entreprise, la SONES a commandité une Etude d’Impact environnemental et social et mis en œuvre un Plan d’Actions et de Réinstallation. Le souci est constant : préserver l’image d’une entreprise résolument tournée vers le développement durable. 

              Mbagnick Kharachi Diagne

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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