La crise
provoquée par l’épidémie de coronavirus plonge l’économie mondiale vers des
profondeurs inconnues depuis la Seconde Guerre mondiale.
Pour rappel,
près de 170.000 contaminations au
coronavirus sont décomptées dans le monde. Une épidémie qui ne cesse d’augmenter
dans le monde.
Ainsi, avec les commerces fermés, les
événements annulés, les usines et les transports au ralenti, les places
boursières continuent de s’affoler, la pandémie du nouveau coronavirus Covid-19
frappe de plein fouet l’économie mondiale au fur et à mesure que les pays se
calfeutrent.
La propagation du virus a perturbé les chaînes
d’approvisionnement et provoqué la chute de l’investissement et de la
consommation, conduisant à un « risque réel et croissant de récession
mondiale », a souligné le 15 mars le secrétaire général de l’ONU, Antonio
Guterres. Il a appelé les gouvernements du monde à travailler ensemble pour
empêcher l’économie mondiale d’entrer en récession.
Quant au Fonds monétaire international, il ne cesse d’avertir
que la gravité du ralentissement de l’économie mondiale dû au coronavirus dépendrait
de la durée de celle-ci et des réponses apportées par les gouvernements.
Cette crise
marque également le retour des frontières et pose un défi économique mais
également politique.
« Historiquement,
le choc macroéconomique, la correction des marchés financiers et la crise de
liquidité sont dissociés dans le temps et dans leur relation de
causalité », écrit Guilhem Savry. « La crise actuelle est d’un type
inédit car ces trois phases interviennent dans un espace-temps commun et avec
une interaction plus large que dans les crises précédentes. »