Hassan Nasrallah, le chef du mouvement libanais du Hezbollah, a déclaré mardi que les nouvelles sanctions américaines ont pour objectif d affamer la Syrie et le Liban. La loi César, qui prévoit notamment un gel de l aide à la reconstruction, entre en vigueur mercredi.
Les nouvelles sanctions américaines prévues par la loi César, qui doivent entrer en vigueur mercredi, ont pour objectif d' »affamer » la Syrie en guerre et le Liban voisin, a accusé mardi 16 juin Hassan Nasrallah, le chef du mouvement libanais du Hezbollah, dans une allocution télévisée.
La loi César, qui élargit l’étendue des sanctions, prévoit un gel de l’aide à la reconstruction et des mesures contre des entités étrangères collaborant avec le gouvernement, et, fait inédit, les entités russes ou iraniennes présentes en Syrie.
« La Syrie a remporté la guerre sur le plan militaire, sécuritaire et politique », a estimé le chef du mouvement chiite. La loi César, baptisée d’après le pseudonyme du lanceur d’alerte « c’est la dernière arme pour assiéger la Syrie et faire pression » sur le pays.
« On affame le peuple syrien, on porte atteinte à la livre » syrienne, a-t-il poursuivi. « Interdiction à quiconque d’avoir affaire (à la Syrie), interdiction d’acheter et de vendre, d’avoir affaire à la Banque centrale, aux banques syriennes et aux institutions étatiques », a-t-il énuméré.