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Langue de Barbarie – 927 familles sinistrées, soit 10.000 personnes victimes des raz-de-marée.

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La ville Saint-Louis (inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, en 2000) est l’une des villes sénégalaises les plus exposées aux aléas climatiques avec l’avancée de la mer qui ne cesse de réduire drastiquement la « Langue de Barbarie ». Au cours des dernières années, l’érosion côtière le long de la Langue de Barbarie s’est accélérée, affichant une perte de 5 à 6 mètres de plage par an.

En août 2017 et en février 2018, d’importantes ondes de tempête ont causé des dommages considérables, avec près de 270 familles (environ 2.600 personnes) réinstallées, dans des conditions très précaires, dans divers sites, dont celui de Khar Yalla situé à 6 km.

En sus des familles ayant déjà perdu leur logement, d’autres habitants ont été identifiés sur une zone à haut risque située le long de la côte sur une bande d’environ 20 mètres de large ; soit une population globalement estimée à 10 0000 personnes, soit 927 ménages.

Pour lutter contre ces phénomènes intempestifs et récurrents, le Gouvernement du Sénégal a, entre autres initiatives, lancé, avec le concours technique et financier de la Banque mondiale, un projet dénommé « Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP) ».   

Selon le ministre Oumar Gueye, l’objectif de développement de ce projet,  est de réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des populations établies le long de la Langue de Barbarie et de renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de la ville de Saint-Louis.

« Entré en vigueur le 21 septembre 2018, le projet intervient au niveau de la ville de Saint-Louis et entend améliorer les conditions de vie urbaines de près de 4000 personnes à travers leur déplacement et leur réinstallation sur un site aménagé, avec un logement approprié. En outre, le Projet développera un Plan de résilience urbaine et côtière de Saint-Louis », a-t-ilsouligné

Au plan opérationnel, le SERRP est mis en œuvre à travers 5 composantesqui tournent essentiellement autour de’une « Réponse aux besoins immédiats de la population touchée par la catastrophe » du « Relogement planifié des populations vivant dans la zone à haut risque sur la Langue de Barbarie » du « Renforcement de la planification de la résilience urbaine et côtière » de la Gestion, du suivi et de l’évaluation du projet ».Selon Oumar Gueye, les arrangements institutionnels ont été convenus en tenant compte du caractère prioritaire et de l’importance stratégique du projet en comparaison des capacités encore limitées des communes et autres parties prenantes clés relativement aux aspects fiduciaires, techniques et de suivi. Ces arrangements devraient garantir le décaissement rapide des fonds, la réalisation des objectifs multisectoriels et le maintien de la transparence. Ils se présentent comme suit : Comité régional de pilotage regroupant les parties prenantes institutionnelles (Gouverneur, ADM, Communes, DEEC, ARD, SRUH, etc.) ; Comité Technique régional (Préfet + représentants des partenaires d’exécution et des acteurs étatiques clés). L’ADM est l’Entité d’exécution du projet et collabore avec toutes les parties prenantes comprenant les administrations centrale et déconcentrée, les municipalités et les bénéficiaires directes. Les partenaires d’exécution (Agence régionale de développement (ARD) et Commune de Saint-Louis et son service d’assistance technique (ADC)) ont pour mission spécifique de soutenir la mise en œuvre du SERRP au niveau local M. Gueye a laissé entendre que la mise en œuvre du SERRP se fonde sur les expériences et les leçons tirées de la sous-composante « ville durable » du PROGEP à Saint-Louis. Le programme de relèvement et de résilience exige une coordination étroite avec les parties prenantes au niveau administratif local, régional et jusqu’au national. L’Agence de développement municipal (ADM) joue le rôle d’Entité d’exécution du projet (EEP) et gère la mise en œuvre de chacune des composantes, en étroite coordination avec les partenaires d’exécution pertinents. L’ensemble du financement est géré par l’ADM, qui mènera toutes les activités de passation des marchés, de gestion financière et d’audit interne relatives au projet. Le Comité de pilotage de projet (CPP) assure une surveillance stratégique et politique générale, tandis que le Comité technique de projet fournit des orientations techniques, tant au niveau stratégique qu’opérationnel. La mise en œuvre du projet est d’une durée de cinq ans. En effet, l’achèvement du projet est prévu pour juin 2023, et une revue à mi-parcours sera effectuée en janvier 2021, ou 30 mois après l’entrée en vigueur du projet.

  Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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