À l’agence régionale de la Senelec de la vieille cité, les pêcheurs
ont également détruit les vitres, les ordinateurs et les meubles de
certains bureaux. Dépêché sur les lieux pour s’entretenir avec le personnel
traumatisé par la tournure des événements, le Secrétaire Général de la Senelec,
Moussa Dièye, a déploré avec la dernière énergie, cette situation pénible et
désagréable, « les dégâts sont considérables et les clients en sentiront
les conséquences à l’accueil.
« Sans donner un chiffre exact, les dépenses pour la réparation des
casses pourraient être estimées entre 50 et 75 millions Cfa, une
enveloppe qui pouvait servir ailleurs au bénéfice des clients et
usagers de la Senelec, rien n’a été épargné, toutes les vitres des guichets,
des bureaux et de la face extérieure du bâtiment, ont été
cassées ».
Pourtant, a-t-il souligné, « la Senelec n’a rien à voir avec les
motifs de la manifestation, alors nous ne pouvons plus être la société
qu’il faut détruire à chaque manifestation, c’est la raison pour
laquelle, nous invitons les populations à utiliser d’autres formes de
contestations pour se faire entendre au lieu de tout casser, parce que les
infrastructures détruites nous appartiennent tous et doivent être protégées ».
Il convient de rappeler que la circulation n’est pas encore rétablie
entre la Langue de Barbarie et le reste de la ville de Saint-Louis. Les deux
camps se regardent en chien de faïence.Une situation qui paralyse toutes les
activités économiques dans cette partie de la commune.
Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN
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