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La mortalité relative au tabac dépasse celle du coronavirus.

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Le tabac est la première cause de mortalité prématurée et évitable dans le monde et tue environ 8 millions de personnes chaque année dans le monde.

La journée mondiale sans tabac est l’occasion d’informer et de sensibiliser la population aux effets nocifs et mortels du tabagisme actif et passif.

Les chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) montrent que le tabac est la première cause de mortalité prématurée car il tue environ 8 millions de personnes chaque année dans le monde. Plus de 1,2 million d’entre elles sont des non-fumeurs, involontairement exposés à la fumée du tabac.
D’après une nouvelle étude internationale de large ampleur, abandonner la cigarette ne serait-ce que deux ans avant le diagnostic d’un cancer du poumon réduit les chances de mortalité de 12%.

En cette Journée mondiale sans tabac, une nouvelle étude encourage les fumeurs qui voudraient arrêter. D’après des résultats présentés en vue de l’Americain Society of Cancer Oncology (ASCO), le plus grand congrès américain consacré au cancer, il n’est jamais trop tard pour renoncer au tabac. En effet, abandonner la cigarette ne serait-ce que deux ans avant le diagnostic d’un cancer du poumon réduit les chances de mortalité de 12%.

Pour en arriver à cette heureuse conclusion, une équipe internationale de chercheurs a croisé les données de 17 études différentes menées par l’International Lung Cancer Consortium. En tout, 36 000 personnes atteintes d’un cancer du poumon ont été suivies. Parmi elles, environ 47% fumaient au moment du diagnostic, 30% avaient déjà arrêté et 23% n’avaient jamais fumé. 

Après analyse, les chercheurs ont constaté que ceux qui avaient arrêté de fumer moins de deux ans avant de recevoir le diagnostic avaient 12% moins de risque de décéder après la découverte du cancer que ceux qui avaient continué le tabac. Quand l’arrêt de la cigarette avait eu lieu entre deux et cinq ans avant le diagnostic, la réduction du risque de décès passait même à 16%. Enfin, pour ceux qui avaient renoncé au tabac plus de 5 ans avant, cela diminuait de 20%. Dernière observation et pas des moindres : les bénéfices de l’arrêt du tabac étaient légèrement plus importants chez les patients qui avaient fumé au moins vingt cigarettes par jour pendant plus de trente ans, des gros fumeurs donc.

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