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La justice australienne ordonne la libération de Novak Djokovic

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La justice australienne a annoncé, lundi, avoir ordonné la libération de Novak Djokovic. Le numéro un mondial de tennis s’était vu refuser l’entrée en Australie, où il doit participer à l’Open de Melbourne, faute de pouvoir apporter la preuve de sa vaccination contre le Covid-19. Mais l’Immigration peut encore révoquer son visa.

Une victoire pour Novak Djokovic face à la justice australienne. Lundi 10 janvier, le tribunal fédéral a tranché en faveur du numéro 1 mondial de tennis qui s’était vu refuser le droit de défendre son titre à l’Open d’Australie pour raison sanitaire.

Le juge Anthony Kelly a ordonné que la libération de Novak Djokovic intervienne dans les 30 minutes et a exigé la restitution de son passeport et de l’ensemble de ses documents de voyage. Elle a estimé que la décision du gouvernement d’annuler son visa était « déraisonnable ».

Les avocats du gouvernement fédéral ont prévenu la cour que le ministre de l’Immigration se réservait le droit d’exercer son pouvoir personnel de révoquer le visa du joueur serbe.

Les avocats de « Djoko », retenu depuis cinq jours dans un centre pour migrants à Melbourne, ont affirmé, samedi, dans un document déposé auprès du tribunal fédéral qu’il avait contracté le Covid-19 le 16 décembre 2021 et qu’il était donc dispensé de vaccin obligatoire pour entrer sur le territoire. Djokovic a cependant assisté à deux événements publics à Belgrade, sans masque, le jour-même et le lendemain de ce test, selon différentes publications sur les réseaux sociaux.

Lors de l’audience que l’AFP a pu suivre en ligne, le juge fédéral Anthony Kelly a semblé prendre la défense du joueur de 34 ans : « Qu’est-ce que cet homme aurait pu faire de plus ? », a-t-il demandé.

Reconnaissant être un peu « nerveux », le magistrat a estimé que le Serbe a fourni des preuves, émanant « d’un professeur et d’un médecin éminemment qualifié » concernant sa demande de dispense médicale.

L’audience s’est ouverte avec quarante minutes de retard après un problème informatique dû à un trop grand nombre de connexions pour assister à la retransmission en ligne. Des « antivax » ont partagé, en dépit d’une interdiction, le lien permettant de la suivre en la diffusant en direct sur YouTube. Le juge a finalement poursuivi l’audience sans retransmission publique en direct, avant qu’un accès restreint, dont l’AFP a pu bénéficier, soit accordé.

Le joueur soutenu
L’Open d’Australie, où Djokovic ambitionne de s’offrir un 21e tournoi du Grand Chelem qui le placerait au sommet de l’histoire du tennis, devant ses deux rivaux historiques, Roger Federer et Rafael Nadal, débute dans sept jours et sa participation dépendait entièrement de la décision du juge Anthony Kelly.

Djokovic a assisté aux débats depuis l’ancien Park Hotel, un bâtiment de cinq étages qui accueille environ 32 migrants piégés dans le système d’immigration australien, dont certains depuis des années. Personne n’est autorisé à entrer ou à sortir, à l’exception du personnel.

Quelques heures avant l’audience, une bannière pro-réfugiés a été déployée sur le toit et la police a expulsé un petit nombre de manifestants.

Présente à un rassemblement à Belgrade, la mère de Djokovic, Dijana, a fustigé les conditions de détention « inhumaines » de son fils. « Il n’a droit qu’à un déjeuner et un dîner, et il n’a pas de fenêtre normale, il regarde un mur », a-t-elle affirmé à la télévision régionale TV N1.

La Première ministre serbe Ana Brnabic a déclaré ce week-end que la Serbie soutenait pleinement le champion et qu’elle avait eu des « entretiens constructifs » avec la ministre australienne des Affaires étrangères. « Nous avons fait en sorte qu’il reçoive une alimentation sans gluten, des équipements sportifs, un ordinateur portable », a-t-elle expliqué à la télévision serbe Pink.

Renata Voracova, dans une situation similaire, a quitté l’Australie
La fédération australienne de tennis a accordé une exemption au joueur au motif de son infection en décembre, pour participer au premier Grand Chelem de la saison, après que sa demande a été approuvée par deux panels médicaux indépendants.

Mais à son arrivée en Australie, dans la nuit de mercredi à jeudi, les autorités fédérales lui avaient refusé l’entrée, estimant que ses motifs d’exemption ne remplissaient pas les conditions d’entrée sur le territoire.

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Selon les avocats du sportif, le joueur était « complètement confus », lorsqu’il a été entendu durant plusieurs heures dans la nuit du 5 au 6 janvier à l’aéroport de Melbourne. Ils ont notamment fait valoir qu’il a été privé de moyens de communication avec son entourage lors de son interrogatoire.

Le gouvernement australien insiste sur le fait qu’une récente infection ne compte comme une exemption que pour les résidents, et non pour les ressortissants étrangers qui tentent d’entrer dans le pays. Djokovic « n’est pas vacciné », soulignent encore les avocats de l’Australie dans leurs conclusions rendues publiques dimanche. Sa demande « doit être refusée », plaident-ils.

Les étrangers sont toujours interdits de voyage en Australie, et ceux qui sont autorisés à entrer doivent être complètement vaccinés ou avoir une exemption médicale.

Retenue comme « Djoko » après avoir vu aussi son visa annulé, la joueuse tchèque Renata Voracova, spécialiste du double, a quitté l’Australie samedi.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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