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La fin de la présence militaire française au Mali, un vaste chantier

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Alors que la décision de quitter le Mali est sur la table à l’occasion du Sommet entre l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA), Paris va présenter les contours de son futur dispositif militaire au Sahel. Après huit années de présence, la force Barkhane s’apprête donc à quitter ses dernières emprises maliennes, en particulier la très importante base de Gao.

« C’est la fin d’un cycle », souffle un officier français, ajoutant, qu’ « il n’y aura plus de grandes opérations militaires en Afrique, en tout cas pas dans un avenir proche ». Barkhane s’apprête donc a laissé derrière elle ses trois dernières emprises maliennes: les camps de Gossi, Ménaka et bien sûr, Gao. Et ce ne sera pas une mince affaire. De 6 à 12 mois pour désengager, sachant qu’une saison des pluies diluvienne pourrait ralentir la manœuvre.

Un départ nécessairement par voie terrestre pour les véhicules blindés tels que les Griffons, VAB et autres VBCI, rejoindront les ports du Golfe de Guinée. Les ponts aériens vont également se multiplier, entre Gao, la base aérienne avancée de Niamey et la France. Il faudra aussi trier et reconditionner le matériel, « ordonner la manœuvre pour partir de façon propre, synchronisée et sécurisée », martèle l’état-major des armées. En creux, on comprend que Barkhane ne laissera pas nécessairement beaucoup de matériel aux Forces armées maliennes.

Ce départ est un défi logistique qui nécessitera une haute protection. Les militaires français ont fait passer le message à leurs homologues maliens: « On sera très vigilant sur la sécurité de la Force lors de ce désengagement ».

Takuba quitte aussi le Mali

Symbole d’une Europe de la défense que le président français Emmanuel macron appelle de ses vœux, le groupement européen de forces spéciales Takuba, mis sur pied par Paris en 2020 pour partager le fardeau sécuritaire, devrait également quitter le pays et se dissoudre.

Le départ des 2 500 soldats présents au Mali va donc replacer la présence française au Sahel dans une situation semblable à ce qu’elle était avant 2013. Le poste de commandement (PC) situé au Tchad à Ndjamena demeure, ainsi que la base aérienne projeté de Niamey. Mais la base de Niamey, ne va pas pour autant prendre plus d’importance : « Niamey ne sera pas un point de fixation, pour ne pas créer de tensions », disent des sources militaires.

Tirer des leçons

« Nous entrons dans une nouvelle ère stratégique », souligne l’état-major français à Paris. Certains font remarquer qu’avec les risques d’une guerre de haute intensité en Europe, il n’est plus possible de s’engager pendant une décennie dans de grandes opérations militaires.

« Il faut former et soutenir les armées partenaires, mais les laisser faire, c’est la leçon », dit un militaire français ayant servi à Barkhane, ajoutant que « ça confirme une chose : une armée étrangère dans un pays étranger ne peut pas venir à bout d’un ennemi intriqué dans la population ».

La communication sera aussi l’un des axes d’effort à l’avenir. « Il y a un vrai sujet d’explication de la mission de la France au Sahel auprès des populations. Il existe un véritable enjeu à communiquer vite et juste », soulignent les autorités militaires.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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