Selon
la Banque mondiale, le PIB planétaire pourrait se contracter de 5,2 %
en 2020. Ce qui voudrait donc dire que la pandémie de coronavirus a des conséquences
très négatives sur l’économie mondiale.
C’est
le grand bond en arrière. Le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait se
contracter de 5,2 % en 2020, selon les dernières prévisions de la
Banque mondiale, publiées lundi 8 juin. C’est dans la zone euro que le
recul, attendu à − 9,1 %, sera le plus marqué au monde. Jamais autant
de pays n’ont connu simultanément une telle récession depuis 1870. « C’est un coup dévastateur porté à l’économie
mondiale », affirme le président de la Banque mondiale, David
Malpass. En avril, le Fonds monétaire international (FMI) tablait sur un recul
de 3 % du PIB mondial.
La récession dans les pays pauvres et
émergents ne devrait pas dépasser les – 2,5 % en 2020, contre –
7 % dans les pays développés. Mais la crise dans ces économies largement
informelles sera plus difficile à combattre, faute de moyens budgétaires
suffisants et à cause d’une faible capacité administrative pour distribuer
l’aide comme les indemnités de chômage.
Le danger dans
l’avenir, c’est l’augmentation du nombre de chômeurs surtout ceux les diplômés…
Il est important pour les décideurs économiques et financiers du pays de
bien saisir que la crise actuelle n’est pas une situation passagère, une
affaire de quelques semaines ou de quelques mois. Au contraire, elle peut durer
quelques années, donc il est primordial, dès maintenant, de tracer une
stratégie.
L’exécution de stratégie à petits pas demande beaucoup de temps
puisqu’elle se focalise sur les actions immédiates et urgentes. Tout ceci ne
permet pas au chef d’entreprise de voir l’avenir avec un œil ouvert, car il est
conditionné par une analyse de la concurrence et non par une analyse
stratégique, qui englobe tous les phénomènes économiques actuels et futurs. Une
approche qui cherche l’actuel et une autre qui cherche l’avenir et le futur des
situations et ses anticipations.
La première conséquence est l’ouverture davantage des frontières
commerciales où les activités de tout genre seront renforcées et
développées partout à travers le monde, mais sans créer une relation économique
gagnant-gagnant même partiellement dont la part importante reviendra toujours
aux pays industrialisés, car les rapports de forces sont encore en leur faveur,
et ce pour plusieurs raisons.