A moins d’une semaine de la fête de korité, les populations ont des inquiétudes liées à une éventuelle pénurie du poulet de chair sur le marché diourbellois.
On va vers un manque de poulets de chair sur le marché à Diourbel. Pour cause, la grippe aviaire d’il y a quelques semaines a décimé énormément de gallinacés en un temps record. Les éleveurs qui craignaient de voir leur production décimée davantage, ont préféré attendre la fin de l’épidémie pour produire.Ce délai risque d’être court pour mettre sur le marché des sujets avec un poids acceptable. Les éleveurs risquent de vendre à perte si ce ne sont pas les clients qui vont acheter des sujets de mauvaise qualité.
L’un dans l’autre, le marché connaîtra une spéculation en défaveur des population qui préfèrent de loin célébrer la korité avec le poulet qu’une autre viande.Ceux qui risquent de se frotter les mains, ce sont les vendeurs de poulets locaux qui ont commencé à investir le marché avec leurs produits. Mais les femmes ménagères préfèrent de loin , les poulets de chair qu’aux locaux pour plusieurs raisons.
Pour le poulet local qui,il faut le dire coûte très cher, il en faut une grande quantité pour préparer une fête comme la korité et les populations qui sont toujours sous le diktat de la covid-19, auront du mal à débourser beaucoup d’argent pour rien que l’achat de poulets.
D’autres trouveront certainement une alternative en se cotisant pour acheter un boeuf et se partager la viande comme on l’appelle communément le » tong-tong ».
Une situation qui va impacter rudement la filière élevage de poulets de chair qui avait fini de trouver une place au soleil dans la lutte contre le chômage et la création d’emploi salarié et non salarié, mais ce secteur si on n’y prend pas garde risque de péricliter et mourir de sa belle mort pour plusieurs raisons La récente épidémie de grippe aviaire qui avait envahi la zone centre du pays a fait des ravages. Puis cette vague de chaleur quelques jours avant le mois de Ramadan avait décimé énormément de poules et de coqs, ce qui va amoindrir fortement la présence du poulet local sur le marché.
En cela les services de l’élevage devaient en amont prendre les dispositions nécessaires pour parer à ces genres de situation en appuyant les éleveurs les mesures préventives et curatives en cas d’épidémie.
Pour le moment, c’est la grande anxiété à Diourbel, les populations qui sont dans l’attente d’un ravitaillement du marché en poulets de chair, prient de toutes leurs forces pour que le poulet soit présent dans les mets servis le jour de la korité qui sanctionne vingt neuf ou trente jours d’abstinence, de jeûne.
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