Khadim Bâ de
Locafrique vient officiellement de démissionner de son mandat d’administrateur
au sein du Conseil d’administration de la Société Africaine de Raffinage avec des
conséquences non négligeables et surtout immédiates d’effet.
L’homme d’affaires a claqué la
porte du Conseil d’administration de la Société africaine de raffinage (SAR).
Dans une correspondance datée du 24 février dernier et adressée au Président du
Conseil d’administration (PCA) de la SAR, le Directeur de Locafrique et
détenteur de 34% du capital de la SAR, a motivé sa démission par « l’expansion
de son groupe (Locafrique) et les engagements que cela implique qui font
qu’(il) ne (soit) plus en mesure de donner la pleine mesure de (ses) capacités
au sein du Conseil d’administration » .
Ainsi, l’homme
d’affaires retire ainsi sa ligne de crédit de 250 millions d’euros que le
groupe avait mise à la disposition de la Société Africaine de Raffinage pour
assurer les importations de pétrole brut et ce, depuis 2018. Dans la foulée, il
annule aussi sa caution de 130 milliards de Fcfa jadis souscrite auprès
des banques pour garantir l’utilisation de cette ligne de crédit. Pour ce
faire, il a adressé illico une lettre de démission à Diène Faye, Président du
conseil d’administration de la SAR avec ampliation au ministre du Pétrole et
des Énergies et au ministre des Finances et du budget.
Conséquence immédiate de ce qui précède : les banques nationales et internationales qui agissaient en tant que partenaires pourraient aussi se retirer faute de disposer de toutes les garanties d’un partenariat viable.