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Kaolack

KAOLACK – OUVERTURE DES PRODUCTEURS SEMENCIERS SUR LE MARCHÉ INTERNATIONAL L’UNIS RECLAME A L’ETAT UN RELIQUAT DE 3 MILLIARDS

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En marge d’une assemblée générale ordinaire de révision et réactualisation de son règlement intérieur, ses textes et autres statuts, tenue hier, jeudi 8 Novembre, à Kaolack, l’Union nationale interprofessionnelle des Semences (Unis) réclame à l’Etat un reliquat de plus de 3 milliards de francs restant du paiement de la somme due aux opérateurs au courant de la campagne 2026/2017. Elle adresse dans le même sillage une citation directe aux banques et institutions financières pour qu’elles facilitent l’accès du crédit aux opérateurs du marché et libèrent les fonds à temps réel afin de faire éviter les énormes retards concédés chaque année dans la campagne de mobilisation des semences.

Sans faire cas de l’autre montant dû aux opérateurs au courant de la précédente campagne 2017/2018, l’Unis dit réclamer cet argent pour avoir le privilège de s’ouvrir aux marchés internationaux et disposer d’assez de ressources dans le financement des prochaines opérations de collecte avant l’expiration de la date d’enlèvement des graines fixée en novembre pour tout ce qui a trait aux semences. Puisque pour le cas spécifique des semences, les techniciens recommandent à chaque fois de passer à la collecte des graines dés les premiers jours suivant la récolte, les proches du président Mamadou Thiam justifient leurs sollicitations comme moyen substantiel de constituer une filière pour chaque variété de culture et honorer la présence du Sénégal au sein des organisations semencières sous-régionales et africaines.

Pour rappel, les semenciers sénégalais ont collecté au cours de la campagne 2017/2018, une production de 142.000 t d’arachides certifiées. A l’époque, l’Etat n’a pu utiliser que les 75.000 t et tout le reste de cette production a été vendue dans le secteur parallèle. Cette année-ci, 115 ha de terre ont été emblavés pour une production prévisionnelle de 142.000 t. Avec le maïs, le riz, le sésame et la plupart des spéculations, cet accroissement fulgurant des rendements se confirme de plus en plus et les producteurs semenciers en déduisent la nécessité de migrer vers la sous-région pour rentabiliser et vendre l’expérience sénégalaise sur le marché étranger.

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Kaolack: l’audition des six magistrats reportée, Aly Roze, l’homme d’affaires Libanaise débouté des 3 milliards F Cfa

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Le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature s’est penché hier mercredi sur le cas des six (6) magistrats qui étaient à l’origine du blocage du fonctionnement de la justice à Kaolack (centre-ouest du pays). Leur audition a été reportée au 6 janvier 2022 au motif d’absence de certains magistrats qui a entrainé un problème de composition. 

En revanche, le procès à l’origine de la traduction des magistrats a été retenu devant la Cour d’Appel de Kaolack. 

La Cour présidée par le président Ousmane Kane, dans sa nouvelle composition, a débouté l’homme d’affaires Libanaise, Aly Roze, de toutes ses demandes, en l’occurrence la somme de 3 milliards de F cfa que lui avait octroyée le Tribunal de Grande instance de Kaolack. 

Une décision que les juges qui sont traduits par l’Inspection générale de l’administration de la justice ( Igaj) voulaient confirmer devant la Cour d’Appel. Ce que le Premier Président de la Cour, Ousmane Kane, avait refusé.

Surtout, confient des sources judiciaires à L’Observateur, «  Il est incompréhensible qu’on alloue trois milliards F cfa à une personne qui ne peut donner à la Banque Atlantique, une  garantie pour un prêt de 400 millions F Cfa ».

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Préscolarisation: La région de Kaolack tente de relever son faible taux brut

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La région de Kaolack (centre), avec 162 structures de développement de la petite enfance, tente d’augmenter son taux brut de préscolarisation qui, estimé à 8,8 % en 2020, est en dessous de la moyenne nationale, a indiqué, jeudi, la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Sissokho Khouma.

« A Kaolack, nous avons un taux brut de préscolarisation de 8,8 %, qui est très faible par rapport à la moyenne nationale, laquelle est de 17,3 % », a précisé Mme Khouma lors d’une tournée de prise de contact avec les autorités administratives de la région et les acteurs locaux de la petite enfance. L’objectif de l’État est d’atteindre un taux de 64,6 % d’ici à 2030, selon la directrice générale de l’ANPECTP.

Malgré la faiblesse des performances des acteurs locaux de la petite enfance, a-t-elle souligné, ‘’nous constatons que cette région s’inscrit dans une dynamique d’accroissement du taux brut de préscolarisation’’. ‘’Ces résultats sont obtenus grâce à l’implication effective des collectivités locales, l’engagement accru des communautés et, surtout, l’engagement sans faille des éducateurs et éducatrices de la région’’, a expliqué Maïmouna Cissokho Khouma.

L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siyaka Goudiaby, a promis d’aider à améliorer les résultats de la préscolarisation. Pour y arriver, a-t-il dit, ‘’nous allons varier les stratégies d’inclusion’’.

« Pour booster ce taux brut de préscolarisation, il est nécessaire d’accepter les enfants vulnérables dans les établissements préscolaires et de promouvoir l’éducation religieuse » à ce niveau du système éducatif, a souligné M. Goudiaby. Mme Khouma a salué le travail fait dans la région de Kaolack par le Programme d’appui au développement économique et social du Sénégal (PADESS).

Le PADESS ‘’a construit et équipé huit centres d’éveil communautaires de qualité et a contribué ainsi à l’amélioration des conditions d’accueil et d’épanouissement des enfants’’, a-t-elle signalé. 

La directrice générale de l’ANPECTP estime que sa visite à Kaolack a permis d’échanger avec les acteurs sur des questions permettant d’apporter des solutions et de relever les défis dans le sous-secteur de la petite enfance.
Elle a évoqué, avec les autorités administratives locales et les acteurs de la petite enfance, des voies et moyens pouvant aider à vulgariser davantage l’accès aux établissements préscolaires. Il s’agit, par exemple, de la construction de nouvelles cases des tout-petits. 

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Lutte contre le paludisme: Un taux de couverture de 43% chez les femmes enceintes à Kaolack

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Le district sanitaire de Kaolack (centre) affiche un taux de couverture de 43% en matière de traitement préventif intermittent (TPI) contre le paludisme chez les femmes enceintes, a indiqué, mardi, son médecin-chef, docteur Niène Seck.  

« Le taux de couverture du traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme chez les femmes enceintes est actuellement de 43% sur un objectif de 80 % », a indiqué docteur Seck dans un entretien avec nos confrères de l’APS. 

Pour la chimio-prévention saisonnière (CPS) chez les enfants de 3 à 120 mois, précise-t-il, le taux de couverture s’élève désormais à 84% dans le département de Kaolack. « Le paludismes est une maladie pandémique avec une recrudescence hivernale, et le district sanitaire de Kaolack est le premier district en matière d’incidence dans la région de Kaolack », a fait savoir docteur Niène Seck. 

Le médecin rappelle que l’incidence du paludisme dans le district sanitaire de Kaolack était de 3.381 cas en 2020, contre 600 cas au premier semestre de 2021. Il précise que les communes de Kaolack et Kahone « concentrent plus de 95% des cas notifiés de paludisme » dans le district dont il a la charge.

Selon lui, « dans l’arrondissement de Ngodji qui polarise les communes de Sibassor, Diya, Ndiébel, Thiombi et Gandiaye, le paludisme est en phase de pré-élimination ».  « Le paludisme est une maladie environnementale. Et la commune de Kaolack avec ses flaques d’eau est plus propice à la prolifération des moustiques », a expliqué le docteur Niène Seck.

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