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Kaolack: la rareté et la cherté de l’engrais inquiètent les paysans à l’approche de l’hivernage

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À l’approche de la saison des pluies, et alors que certaines parties du pays ont déjà reçu des précipitations, le monde paysan notamment celui de Kaolack est inquiet. Car les semences, l’engrais et le matériel agricole sont indisponibles. De plus, l’engrais, indispensable pour de bonnes récoltes est devenu trop cher. Le sac qui coutait 12 mille francs est désormais vendu à 30 mille francs.

La saison des pluies approche à grands pas. Des précipitations ont été enregistrées dans certaines parties du pays, ce qui montre nettement que l’hivernage est déjà là ou presque. Seulement voilà, dans le Saloum, les paysans sont inquiets. En effet, le prix de l’engrais a triplé dans cette zone. Selon eux, de 12 mille francs, le prix du sac est passé à 30 mille francs, ce qui est hors de leur portée si l’on se fie à Tamsir Ndiaye, Secrétaire général du Syndicat national des paysans sénégalais, qui s’est confié dans les colonnes du journal Le Témoin.

D’après lui, il est inconcevable que, dans un pays comme le Sénégal qui produit de l’engrais, cette substance chimique soit aussi chère. Ce n’est pas tout puisque sa colère est attisée par le mutisme des autorités qui « n’ont absolument rien fait dans ce sens car aucun gramme d’engrais n’a été livré aux paysans à l’heure actuelle ». Pourtant, dit-il, a cette période de l’année, l’engrais, bien qu’en quantité insuffisante à chaque fois, était positionné dans les champs. Le paysan a également expliqué que, avec cette situation, les rendements agricoles sont partis pour être très mauvais.

La raison, « les sols sont pauvres car surexploités depuis plusieurs années. Dès lors, l’engrais est le seul intrant capable d’assurer une bonne rentabilité des récoltes ». C’est la même amertume qui habite le président de l’Association des agriculteurs du bassin arachidier, Ibrahima Badiane, qui confirme la cherté de l’engrais.

Une situation qui pousse l’interlocuteur de nos confrères à inviter les paysans à « choisir la culture à pratiquer cette saison s’ils ne veulent pas être surpris par la qualité des récoltes ». Il attire aussi l’attention des autorités sur le manque ou, plutôt, la vétusté du matériel agricole. Selon Badiane, d’ailleurs, rares seraient les paysans qui disposeraient de matériel agricole. Pour ne rien arranger, les semences également constitueraient actuellement une denrée rare dans le Saloum, rapporte Le Témoin.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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