Les nouveaux prix des produits de base dans la région de Kaffrine (centre) ont été validés mardi par le conseil régional de la consommation en tenant compte du différentiel de transport et de manutention, a informé l’APS.
« Ces prix sont visés par l’arrêté du ministre du Commerce depuis le 3 septembre dernier, applicable à Dakar, mais il fallait tenir le conseil régional de la consommation à Kaffrine en prenant en compte le différentiel de transport et de manutention pour arrêter une structure qui sera applicable dans la région », a expliqué El Hadji Yoro Fall, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional de commerce de Kaffrine.
Il a indiqué que ce conseil régional de la consommation sera sanctionné par un arrêté pour l’application des nouveaux tarifs sur toute l’étendue du territoire de la région de Kaffrine. Il est ressorti de la rencontre que le prix au détail du litre d’huile de palme raffinée sera fixé entre 1210 et 1225 francs CFA. Celui du kilo de sucre cristallisé s’échangera contre 610 et 625 francs.
Le prix du kilogramme de riz ordinaire est fixé à 310 et 325 francs et celui de la dosette d’huile de 250 g à 360 francs. Pour ce qui est du gaz de 6 kg et celui de 2,7 kg, leur prix a été fixé à 3320 et 1570 francs CFA respectivement. El Hadji Yoro Fall a en outre assuré que la marge bénéficiaire a été prise en compte pour les grossistes mais aussi pour les détaillants. « Par rapport aux stocks, il y a une surveillance étroite du marché, pour qu’il n’y ait pas de rupture. Donc, pour le moment, il n’y a pas de pénurie perceptible dans la région », a-t-il assuré. Le gouverneur de la région de Kaffrine, William Manel, s’est réjoui du fait que tous les prix proposés ont été validés à l’unanimité.
« C’est un signal très fort, car il y a eu un travail qui a été fait en amont autour du chef du service régional de commerce », s’est-il félicité. Il a salué le « patriotisme économique » dont ont fait montre les commerçants, les opérateurs économiques et les industriels.
Selon lui, ces derniers « ont compris qu’au moment où l’État a renoncé à certaines taxes de l’ordre de plusieurs milliards », il faut comprendre que « les temps sont durs dans ce contexte de crise sanitaire ». William Manel a indiqué que demande a été faite aux commerçants d’afficher l’arrêté devant les boutiques et enseignes de commerce.