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Journée nationale de l’élevage: le ministre promet d’améliorer et renforcer de manière inclusive, la résilience des populations

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Le ministre de l’Elevage et des Productions animales a présidé, hier, la Journée nationale de l’élevage. L’édition de cette année a été célébrée dans un contexte particulier de crise due à la pandémie du Covid-19, avec ses conséquences désastreuses sur tous les secteurs de l’économie nationale. Compte-tenu des défis du moment, Aly Saleh Diop promet d’engager le combat pour améliorer et renforcer, durablement et de manière inclusive, la résilience des populations, en vue de matérialiser l’émergence sociale et économique, conformément aux recommandations du président Macky Sall dans le Plan d’action prioritaire ajusté et accéléré (Pap2Aa).  

Le ministre de l’Elevage et des Productions animales a réuni, hier, les acteurs du secteur pour célébrer la Journée nationale de l’élevage. Une rencontre de prise de contact et d’échanges sur les enjeux et les défis à relever pour redynamiser les filières animales frappées de plein fouet par la pandémie du coronavirus.

Saluant la pertinence des thèmes des célébrations précédentes, Aly Saleh Diop s‘est engagé à travailler pour la mise en œuvre des recommandations, lors de ces différentes éditions. «Je m’engage à poursuivre, en relation avec tous les acteurs concernés, la mise en œuvre des recommandations formulées lors de ces éditions, afin d’apporter ma pierre à l’édifice dans la construction relative au développement du secteur de l’élevage», a promis le ministre. Conformément au programme de résilience mis en place par le chef de l’Etat pour relancer l’économie sénégalaise, il s’engage à s’attaquer aux axes prioritaires, notamment à la création d’emploi, particulièrement pour les jeunes et les femmes.

«J’ai pris la juste mesure des enjeux des défis majeurs qui se posent au secteur et que je compte relever, avec le concours de tous les acteurs, sans exception»

«L’année 2020 a été marquée par la pandémie du Covid-19 qui, au-delà de ses conséquences sanitaires, a eu des effets négatifs sur tous les secteurs de l’économie nationale, y compris l’élevage. En effet, toutes les filières animales ont été rudement éprouvées par cette situation, notamment lors de l’application des mesures respectives qui ont été édictées pour freiner la propagation de la maladie. Face à ces difficultés, le Gouvernement du Sénégal a mis en place un programme de réponse, à travers la révision du Plan d’Action Prioritaire 2019/2023 qui a abouti à l’adoption du Pap2 ajusté et accéléré (Pap2Aa) pour la relance de l’économie.

Ainsi, le chef de l’Etat, selon ses propres mots lors du récent remaniement ministériel, a tenu à préciser qu’il a mis en place un Gouvernement de combat, pour améliorer nettement les performances des différents secteurs d’activités professionnels, renforcer, durablement et de manière inclusive, la résilience des populations, en vue de réaliser l’émergences sociale et économique », rappelle le responsable du Parti ‘’Rewmi’’.

«Je suivrais particulièrement le projet de Code pastoral pour son adoption»

De l’avis d’Aly Saleh Diop, dans ce combat, l’élevage doit être à l’avant-garde, compte-tenu de son importance socioéconomique, notamment, à travers sa contribution à la nutrition et à la sécurité alimentaire des ménages sénégalais. Pour lui, il s’agit aussi de mettre en avant la création d’emplois, particulièrement pour les jeunes et les femmes.

«Par conséquent, j’ai pris la juste mesure des enjeux, des défis majeurs qui se posent au secteur et que je compte relever, avec le concours de tous les acteurs, sans exception aucune. Pour ce faire, conformément à la vision du président de la République, il s’agira de travailler et disposer de financements conséquents à même de couvrir les besoins de financement du secteur pour la réalisation des programmes et projets inscrits dans le Pap 2 Aa pour la relance de l’économie», a-t-il souligné.

Toutefois, le ministre soutient que quelques préalables sont incontournables et nécessaires pour le développement de l’élevage. Parmi lesquels, le contrôle des maladies animales prioritaires avec un accent particulier sur la réalisation du plan national stratégique d’éradication de la peste des petits ruminants. L’autre point consiste à l’éradication du vol de bétails qui constitue, à ses yeux, le fléau le plus important de l’élevage des temps modernes et un frein à l’investissement privé nécessaire pour l’essor du secteur.

Ensuite, il y a la prévention des règlements de conflits entre agriculteurs et éleveurs à travers la mise en place d’un mécanisme de gestion efficace et d’un cadre réglementaire adéquat, pour faciliter l’accès du bétail aux ressources pastorales où ils vivent. Sur ce point, Aly Saleh Diop promet de suivre particulièrement le projet de code pastoral pour son adoption. Le responsable ‘’rewmiste’’ de Dahra Djolof a beaucoup insisté sur la sécurité alimentaire du cheptel, avec le renforcement du fond mis en place au niveau de 45 commissions départementales de distribution de l’aliment de bétail et la promotion des cultures fourragères.

Mais aussi, la réalisation d’infrastructures pastorales des marchands, ainsi que le renforcement de capacités des acteurs et l’amélioration de l’accès au crédit des acteurs des filières animales vont occuper une place centrale dans les actions du département. Convaincu que le secteur de l’élevage est un puissant levier de développement économique et social, Aly Saleh Diop invite tous les acteurs des différentes filières animales à travailler ensemble en vue d’un développement durable.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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