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Journée mondiale de lutte contre le sida: des années de recherche et toujours pas de vaccin

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Malgré de formidables progrès pour le traiter, le sida tue encore : quelque 680 000 personnes dans le monde en 2020. La recherche d’un vaccin contre le VIH n’a pas connu le même destin que pour le Covid-19, en raison de la complexité de ce virus et du manque d’investissement des groupes pharmaceutiques. L’utilisation de la technologie de l’ARN messager suscite l’espoir des chercheurs.

Plusieurs vaccins contre le Covid-19 trouvés en quelques mois, mais toujours aucun contre le sida après des années de recherche. Comment expliquer un tel écart ? Par la nature du VIH, difficile à neutraliser, même si des essais continuent pour en venir enfin à bout.

Alors qu’est organisée, mercredi 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le sida, force est de constater que la lutte contre le VIH n’a pas connu le même destin que pour le Covid-19. Et malgré de formidables progrès pour le traiter, le sida tue encore : 680 000 personnes dans le monde en 2020.

Depuis sa découverte en 1983, la recherche d’un vaccin contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), qui a pour caractéristique d’affaiblir le système immunitaire, n’a pourtant pas flanché. Mais ce virus s’avère, par sa nature, particulièrement complexe à décimer, soulignent les chercheurs.

Mutations incessantes

Le VIH « infecte les cellules du système immunitaire » dans l’ADN desquelles il intègre son matériel génétique, explique à l’AFP le Pr Olivier Schwartz, directeur unité virus et immunité à l’Institut Pasteur. Cela le rend beaucoup plus difficile à cibler car ces cellules immunitaires, quand elles ne sont pas sollicitées, traversent des phases dormantes pendant lesquelles le virus passe sous les radars.

Ainsi, alors qu’une première infection contre le SARS-CoV2 – dont on guérit dans la plupart des cas naturellement – permet d’acquérir une immunité, ce n’est pas le cas avec le VIH.  En second lieu, sa variabilité est sans commune mesure avec celle du coronavirus : il « mute beaucoup plus facilement », il est donc « plus difficile de générer des anticorps à large spectre qui pourraient bloquer l’infection », souligne le Pr Schwartz.

Or « on sait vacciner contre un variant assez rapidement, mais pas quand un virus mute trop », souligne Nicolas Manel, directeur de recherche à l’Inserm, chef d’équipe à l’Institut Curie. Récemment, l’essai d’un vaccin en Afrique sub-saharienne, qui devait protéger contre plusieurs variants du VIH, a pris fin en raison d’une efficacité jugée insuffisante.

Un manque d’investissement des groupes pharmaceutiques

Pour trouver un vaccin, il faudra que ce soit « un choix majeur, mais le marché est aujourd’hui très faible pour les groupes pharmaceutiques. On déplore un manque d’investissement criant sur cette question », relève aussi Nicolas Manel. « De nombreux chercheurs sont très motivés mais ils font avec les moyens du bord. »

Mettre au point un vaccin reste pourtant a priori la seule manière d’éradiquer totalement le virus, avec lequel vivent encore près de 38 millions de personnes dans le monde. 

Si l’épidémie de coronavirus a eu un impact très négatif sur la lutte contre le sida, en perturbant gravement l’accès aux systèmes de santé, aux dépistages et aux traitements dans de nombreux pays, les chercheurs espèrent toutefois qu’elle permettra aussi des avancées, y compris sur le plan vaccinal.

Plusieurs dizaines de vaccins contre le VIH sont actuellement à l’étude. L’un d’eux, lancé cet été par le laboratoire Moderna, est basé sur la technologie de l’ARN messager qui a fait le succès de son vaccin contre le Covid. « L’utilisation de cette technologie est une nouvelle porte qui s’ouvre, pleine d’espoir pour des virus comme le VIH », veut croire le Pr Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon, spécialiste du sida.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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