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Journée de l’arbre: Le ministre prône pour la reconstitution des bases productives et du couvert végétal

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Le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, a, de nouveau, appelé, dimanche à Dakar, les partenaires financiers et autres acteurs de l’environnement à s’engager dans la reconstitution des bases productives et du couvert végétal afin de favoriser la création d’emplois verts et décents, informe l’Aps. 

« J’appelle, une fois encore, à l’engagement des partenaires techniques et financiers, des acteurs privés, en vue de la reconstitution des bases productives et de notre couvert forestier » a notamment déclaré Abdou Karim Sall.

Il présidait dans la capitale sénégalaise, la 38e édition de la Journée de l’arbre qui avait pour thème « la restauration des terres, source d’emplois et de sécurité alimentaire ».

« Ce n’est qu’à ce prix que nous construirons durablement notre avenir en termes d’opportunités de création d’emplois verts décents et de renforcement de la résilience de nos écosystèmes et de nos communautés », a-t-il avancé.

« Il nous faut d’ores et déjà investir davantage dans la restauration des sols afin d’améliorer les moyens de subsistance, réduire les vulnérabilités contribuant au changement climatique et assurer la relance de l’économie », a insisté Abou Karim Sall.

Il a insisté sur le fait que la restauration des terres dégradées pour une meilleure productivité était bien à notre portée en tenant compte « dans chacune de nos actions, dans nos domaines respectifs ».

Il a ainsi exhorté toutes parties prenantes à se mobiliser davantage pour la conservation de notre patrimoine naturel.

« Au-delà de son caractère symbolique, la Journée de l’arbre nous offre, le premier dimanche du mois d’août de chaque année, un moment privilégié d’introspection, d’action mais aussi, d’évaluation des progrès accomplis et de projection dans la mise en œuvre des stratégies, sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il fait valoir.

Cette manifestation, instituée par décret depuis 1983, constitue une occasion exceptionnelle, pour accroître la prise de conscience de l’importance des forêts et des terres dans notre développement économique et social, a-t-il renchérit..

M. Sall a rappelé que la célébration de cette journée interpellait « notre conscience, notre responsabilité individuelle et collective à considérer la terre productive comme la mère nourricière. Sans terre, pas de vie et sans vie, pas d’avenir ».

Selon lui, « les circonstances actuelles particulières, marquée par la pandémie de COVID 19 dont le caractère zoonotique est avéré, invite au rétablissement de l’harmonie dans notre relation avec la nature ».

La productivité et les productions des agro systèmes sont de plus en plus précaires face à l’exploitation irrationnelle des ressources naturelles et aux changements climatiques, a-t-il déploré.

« Dans notre pays, la dégradation affecte 34 % des terres et engendre la détérioration des systèmes de production agro-sylvo–pastoraux tout en sapant les bases de la sécurité alimentaire et de la croissance économique », a dit Abdou Karim Sall.

Ainsi, « la quête d’un développement durable qui est au cœur de nos préoccupations, ne saura être une réalité, en occultant les questions de la gestion durable des terres, de la diversité biologique et de la sécheresse » a-t-il fait valoir.

Sous ce rapport, a souligné le ministre, « la cible 15.3 des objectifs du développement durable, prévoit d’ici à 2030, de restaurer les terres et les sols dégradés, ou touchés par la sécheresse ou les inondations, afin de parvenir à la neutralité de la dégradation des terres ».

Dans cette même dynamique, le système des Nations Unies, a récemment lancé la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030) pour amener les Etats à s’unir pour protéger et restaurer les écosystèmes dans l’intérêt de la nature et des êtres humains.

A cet égard, a-t-il fait observer, « d’importants efforts ont été déployés dans notre pays en faveur de la restauration des écosystèmes dégradés ».

A ce propos, « nous pouvons noter le renforcement du corpus juridique pour la réduction des pressions humaines sur les ressources forestières, la conservation et la valorisation de la diversité biologique, la lutte contre les feux de brousse et l’exploitation illicite du bois, la vulgarisation d’espèces forestières et agro-forestières résistantes aux changements climatiques et la formation et la sensibilisation des acteurs ».

Le ministre a relevé à ce sujet cette année un classement inédit depuis plus de 50 ans, par le chef de l’Etat de 9 nouvelles forêts dans le cadre de la mise en œuvre du PSE vert.

Il a estimé que la participation des franges actives du pays était cruciale pour l’atteinte des objectifs fixés.

« Notre pays recèle en sa jeunesse un atout de taille. Ainsi, adresser la question de la participation mais aussi de l’emploi des jeunes, s’avère dans le contexte actuel particulièrement urgent au Sénégal » a-t-il laissé entendre.

En termes d’opportunités, le secteur de l’environnement et du développement durable offre d’importantes possibilités de création d’emplois.

« Notre ambition est de promouvoir les métiers verts qui font partie des meilleurs gisements de création de richesses et d’emplois » a-t-il ajouté.

D’après lui, l’objectif est de donner corps à la vision du chef de l’Etat, exprimée à travers le programme d’urgence pour l’insertion et l’emploi des jeunes « Xeyu Ndaw ñi » qui permettra d’assurer, le recrutement d’au moins 10 000 jeunes.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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