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Journée de l’Arbre dans la commune d’Ogo: une production de 600.000 plants attendue cette année pour les besoins du reboisement.

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La célébration de la Journée Nationale de l’Arbre s’est déroulée dans de très bonnes conditions dans la commune d’Ogo, une localité de la région de Matam. 

Le chef du service régional des Eaux-et-forêts de Matam, le lieutenant-colonel Babacar Dièye Gaye, a saisi cette occasion pour annoncer la farouche volonté de ses services de produire cette année 600.000 plants, qui pourraient être utilisés dans le cadre des activités de reboisement et de la mise en œuvre de la politique de reforestation de cette partie du Fouta, initiée par l’Etat. S’adressant à la presse à l’issue de la cérémonie officielle, M. Gaye a précisé que ces plants seront produits dans 11 pépinières aménagées et bien entretenues dans la région de Matam. 

Il s’est surtout réjoui de l’engagement de ses services, à revoir à la hausse, le nombre de plants produits l’année dernière. En effet, en 2019 les agents des eaux et Forêts en poste dans la région de Matam n’ont pu produire que 326.000 plants.

Le Patron des Eaux et Forêts de la région, a vivement félicité l’Agence nationale de la reforestation et de la Grande muraille verte, qui, à travers un appui constant et consistant, a mobilisé toutes les énergies pour aider l’équipe du lieutenant-Colonel Babacar Dieye Gaye, à réaliser cet objectif consistant à doubler la production de plants en 2020. 

Il a, à ce propos, invité les responsables des collectivités territoriales de la région de Matam (les maires, adjoints au maire, conseillers municipaux, secrétaires municipaux, etc) à s’impliquer massivement et activement aux actions de reboisement entreprises régulièrement par les services de l’Etat, en vue de lutter efficacement contre l’avancée du désert. Un désert qui est actuellement en Mauritanie et qui avance à grand pas vers le Sénégal. Seul le reboisement peut nous permettre de barrer la route à cette désertification. 

L’Adjoint au Gouverneur de la région de Matam, chargé des affaires administratives, Cheikh Ndoye, a abondé dans le même sens, insistant longuement sur la nécessité absolue de mener une vaste campagne de sensibilisation des populations sur l’importance de l’arbre, de la conservation de la biodiversité, de la régénération naturelle, de l’entretien des forêts classées, de la poursuite des activités de reboisement sur l’ensemble du territoire national, bref, sur la protection des ressources naturelles et la préservation de l’environnement. 

M. Ndoye n’a pas manqué d’attirer l’attention de l’assistance sur la tendance de l’espèce végétale forestière « le Baobab », à disparaître. 
D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, cet arbre a été choisi cette année pour parrainer l’édition 2020 de la Journée Nationale de l’Arbre. 
Il s’est appesanti enfin sur les conséquences désastreuses engendrées par l’érosion, les changements climatiques, l’extension des surfaces cultivables, qui sont à l’origine de la dégradation du couvert végétal dans le delta et la vallée du fleuve Sénégal et dans d’autres localités de notre pays, où les aménagements hydro agricoles ont, non seulement, obstrué les voies de passage du bétail, mais ils ont été réalisés en étroite collaboration avec des cultivateurs incultes et autres paysans qui n’ont pas appris à associer l’arbre aux cultures. Etant entendu, bien sûr, qu’autant on doit développer l’agriculture pour survivre et créer des richesses et des emplois et autant on doit avoir le réflexe de développer les activités de reboisement pour empêcher le désert de flirter avec notre pays.                                                            

Mbagnick Kharachi Diagne

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