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Jean Marie François Biagui: « pourquoi Auchan a été dévalisé à Bafikan… »

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Dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 décembre 2019, des individus armés non identifiés ont fait irruption à Bafikan, dans la commune de Nyassia, y ont fait des « courses » et ont « oublié » de régler la note avant de se replier vers la frontière avec la Guinée-Bissau. 

Bilan : trois bœufs et plusieurs dizaines de poulets dérobés, plus une intervention musclée de l’armée.

Cette métaphore des « courses non réglées », utilisée ici à dessein, témoigne du caractère même de la razzia et notamment de sa finalité ; celle-ci étant un acte qui, quoiqu’apparemment dirigé contre les populations et par-delà les autorités, passe plutôt manifestement pour un avertissement à l’endroit des acteurs du MFDC acquis à la « cause de la paix en Casamance » et au premier chef à César Atoute Badiate, chef de la principale faction de Atika, la branche armée du Mouvement des Forces 

Démocratiques de la Casamance (MFDC). A mon intention aussi, certainement, à plus forte raison.

« Tu veux la paix et tu ne nous donnes pas à manger !’’/‘‘Tu ne nous donnes pas à manger et tu veux la paix ! »

Une simple contradiction ? Ou bien un regrettable paradoxe ? Cela semble en tout cas, en substance, le message qu’il faille entendre avec cet acte posé cette nuit noire du mercredi 18 au jeudi 19 décembre à Bafikan par des individus armés non identifiés.

Entendre ? Oui ! mais pour devoir agir aussitôt, dans la mesure même de l’enjeu.

Car, l’enjeu, ici, c’est la paix à tout prix, même si elle n’a point de prix, alors qu’elle a un coût. Mais un coût qui doit être porté et supporté par tous les acteurs de la paix en Casamance, tant du MFDC que de l’Etat.

L’heure n’est donc plus, après 37 ans de conflit en Casamance jour pour jour, à attendre ni même simplement à espérer la survenance des conclusions de je sais quels travaux sur le « processus de paix en Casamance » ; certes des conclusions tant attendues par les populations et que le président Macky Sall, pour sa part, n’attend déjà plus depuis si longtemps ; et à supposer même qu’elles nous tombent dessus, tout à coup, comme par enchantement, de toute façon de telles conclusions nous seraient ressassées, encore et encore, comme suit : 

« Le MFDC a dit… ; le MFDC a fait… ou n’a pas fait ; etc. etc. »

En fait, ça ne volera pas plus haut que ça. Car, alors, voler plus haut que cela, serait à coup sûr plagier en l’occurrence, sans le citer, comme à l’accoutumée, un certain Jean-Marie François Biagui.

Non ! bien au contraire, l’heure est dorénavant à l’« union sacrée » dans la gestion concertée et conséquente, sincère qui plus est, du « processus de paix en Casamance ».

Entendu, au demeurant, que la paix vaut tous les sacrifices. En tous les cas, elle vaut plus que trois bœufs et quelques dizaines de poulets. Nécessairement !

Jean-Marie François BIAGUI

Président du Parti Social-Fédéraliste (PSF)

Ancien Secrétaire Général du MFDC


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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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