Dans sa
mission d’accompagnement à l’insertion de ses diplômés, l’Université Gaston
Berger, à travers la Direction de l’Innovation, de l’Insertion, de la
Prospective et du Service à la Communauté (D2IPS), œuvre dans le sens de
l’élaboration de la cartographie des entreprises au Sénégal. C’est à ce titre,
qu’en étroite collaboration avec ses partenaires, tels que le Centre de
Ressources pour l’Emploi des Jeunes (Crrej), logé dans les locaux du conseil
départemental de Saint-Louis, et la Société Nationale d’Aménagement et
d’Exploitation des Terres du Delta du fleuve Sénégal et des vallées du fleuve
Sénégal et de la Falémé (Saed), la D2IPSC a organisé au centre de formation
d’Africa Rice, à Ngallèle/Boudiouck, un atelier de partage sur la cartographie
des entreprises agricoles. La cérémonie officielle de la rencontre a été
présidée par l’Adjoint au Gouverneur de la région de Saint-Louis, chargé des
affaires administratives, Amadou Diop, en présence du Recteur de l’Ugb, le
Professeur Ousmane Thiaré, du Docteur Fatou Camara Sangaré, Responsable de
D2IPSC de l’Ugb, du Responsable de la Cellule de communication de la Saed, El
Hadj Ibrahima Gueye et de plusieurs autres partenaires de l’Ugb.
Le Coordonnateur du CRREJ, (une institution qui appartient au conseil
départemental de Saint-Louis et qui dépend administrativement de ce
conseil), Ndiambal Diouf, a rappelé que deux ateliers déjà organisés le 10 mai
2019 et le 19 juillet 2019 par l’UGB, la SAED et le CRREJ, ont permis de jeter
les bases de la session de partage. Il a ainsi invité les participants à
travailler pour la mise en place d’une base de données « fiable et
dynamique des entreprises ».
Quant au Consultant-facilitateur, Birane Ndiaye Dieye, Ancien et Premier
Directeur Général de l’Office des lacs et des cours d’eau (Olac), il est revenu
largement sur les objectifs de la session. Il s’agit, selon lui de
« partager la cartographie proposée par les structures d’accompagnement
pour sa validation ; de sensibiliser les acteurs impliqués sur la question
d’insertion des jeunes et de mettre en place un réseau des partenaires ».
Au nom d’Aboubacry Sow, Directeur Général de la Saed, Pape S. Keita a
félicité l’Ugb et ses partenaires pour les efforts déployés en faveur de
l’emploi des jeunes diplômés. Il a réitéré l’engagement indéfectible des
autorités de cette société nationale d’appui au développement agricole, à
accompagner le processus de mise en place de la cartographie des entreprises.
Représentant le Président du Conseil Départemental de Saint-Louis, Mme
Mame Adams Kandji est revenue sur la problématique de l’emploi des jeunes au
Sénégal. C’est à ce titre qu’elle a magnifié l’engagement de l’université à
appuyer l’Etat dans le cadre de l’insertion des jeunes diplômés dans le circuit
économique et productif de notre pays.
Le Recteur, le Professeur Ousmane Thiaré, a précisé que l’insertion des
diplômés est devenue une priorité des établissements d’enseignement supérieur à
travers notamment l’orientation de la formation vers les besoins du marché et
le raffermissement de leurs liens avec le monde socioéconomique. Revenant sur
la session de partage, il a remercié les entreprises partenaires et les
participants engagés, «à produire une cartographie des entreprises
fiables et partagés entre les acteurs, qui, à terme, aura pour
impact, la production d’un outil à l’insertion dynamique et géo-localisé à
l’échelle nationale ».
Amadou Diop, Adjoint au Gouverneur de la région de Saint-Louis, chargé
des affaires administratives, a également félicité l’Ugb pour son choix
d’accompagner le Gouvernement à trouver les solutions les plus adéquates à la
problématique du chômage endémique des jeunes. Il n’a pas manqué d’appeler les
participants à plus d’engagement pour la réussite de la mission de mise en
place de la cartographie des entreprises.
Il convient de
rappeler que l’atelier a réuni une diversité d’acteurs issus des collectivités
territoriales, des services techniques de l’administration déconcentrée, des
Universités, des agences de développement, des organismes et institutions de recherche,
des projets et programmes de coopération, mais aussi du secteur privé. Des
experts qui œuvrent dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de
l’élevage, ont pris part à cette rencontre.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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