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Fatick

INSÉCURITÉ : PAPE KHALY NIANG SUGGÉRE DES « RÉUNIONS SÉCURITAIRES » DANS LES QUARTIERS

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Le directeur général de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité, Pape Khaly Niang, suggére des concertations sécuritaires pour réduire les risques d’insécurité dans les quartiers touchés par la recrudescence de la violence.

« Maintenant, il faut aller vers la situation prévisionnelle, en mettant en place des dispositifs, qui nous permettent de réduire le risque d’insécurité. En faisant, participer la population sur ces questions par des tables de concertation sécuritaire dans les quartiers », a-t-il notamment déclaré dimanche à Fatick (centre).

M. Niang s’exprimait en marge de la sortie de la 6ème promotion des élèves-maitres du CRFPE de Fatick, dont il est le parrain. Il a suggéré l’organisation de rencontres trimestrielles regroupant les populations, les délégués de quartier, les acteurs régaliens (police, gendarmerie) pour discuter et analyser le phénomène.

M. Niang, également criminologue estime que cette approche est « nécessaire », soulignant que « l’insécurité avant d’être combattue , doit être observée et discutée pour aller dans le sens de sa compréhension ».

« On doit dans le cadre de ces réunions trimestrielles sécuritaires dans les quartiers, aller dans le sens de la recherche de solutions, par rapport à ces individus dangereux au sein de la société, essayer d’anticiper sur ce qu’on appelle la prévention primaire en identifiant les individus prêts à passer à l’acte », a-t-il encore expliqué.

Selon lui, « il faut identifier leurs relations à la drogue, à l’armement, et étudier le coté psychologique de ces gens ».

« Les séries de meurtres enregistrés à Keur Massar ou dans d’autres localités ne sont pas liées à un problème d’insécurité mais on a affaire à des comportements d’individus isolés qu’on doit analyser », a expliqué le criminologue.

Il s’agit de personnes qui ’’se comportement individuellement, qui tuent, qui entrent dans les maisons pour agresser’’ et ’’malheureusement, les gens analysent les actes isolés de ces malfrats comme un problème d’insécurité’’, a t-il noté.

A l’en croire, « on ne peut pas parler d’insécurité sans une quantification d’un certain nombre de faits ». Donc, a-t-il ajouté, « c’est le sentiment d’insécurité, qui est subjectif et qui peut être analysé de manière disparate ».

« C’est un comportement inné de l’homme (…), quand on voit des meurtres, des agressions, on est animé aussitôt par un sentiment de d’insécurité. C’est tout à fait naturel, mais l’insécurité c’est une autre chose », a dit M. Niang.

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Faute d’électricité, le Tribunal de Fatick est paralysé depuis des jours

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Les conditions dans lesquelles la justice est rendue, dans la capitale du Sine, ne sont pas des meilleures. A cela est venue s’ajouter la survenue d’un court-circuit qui, depuis le jeudi 4 novembre, a plongé le Tribunal de grande instance dans le noir. Du coup, l’institution se retrouve dans une certaine paralysie avec la plupart du travail qui se fait désormais à la main. Une situation qui repose sur la table la question de la construction, à Fatick, d’un Palais de justice digne de ce nom. Les autorités sont interpellées.

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Fatick: l’ARD élabore un système d’information environnementale pour mieux gérer les ressources naturelles

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L’Agence régionale de développement (ARD) de Fatick (centre) a élaboré un système d’information environnementale (SIE) dans le but d’améliorer la gouvernance des ressources naturelles du Grand-Saloum, a informé son directeur, Djidiack Faye à nos confrères de l’Aps. 

‘’Avec ce système, nous allons construire une base de données structurée et informatisée, avec des logiciels performants, pour générer des informations territoriales en temps réel’’, a-t-il expliqué à la presse locale en marge d’un atelier de lancement du Projet de renforcement des capacités de la plateforme mangrove du Grand-Saloum. 

Le Grand-Saloum, qui réunit le delta du Saloum et le Niumi, dans la région de Fatick, ‘’a un écosystème très important du point de vue socioéconomique et de ses ressources, d’où la nécessité de se doter d’un outil d’information environnementale, pour une gestion durable’’, a souligné Djidiack Faye. 

Dans la région de Fatick, les données environnementales ne font pas défaut, mais elles sont incomplètes ou non organisées, selon le directeur de l’ARD. ‘’Ce système d’information permettra de faire une collecte des données, avec des thématiques diversifiées’’, a-t-il assuré, citant la foresterie, l’écologie, l’écosystème du delta du Saloum et les terres salées de la région. 

Le SIE sera régulièrement mis à jour pour être en mesure de fournir des informations fiables, selon Djidiack Faye. La base de données environnementales permettra de ‘’mettre en œuvre, de façon correcte et harmonisée, les politiques territoriales’’ de la région. 

Des autorités administratives, des élus locaux et des représentants d’organismes intervenant dans la région ont pris part à l’atelier de lancement du Projet de renforcement des capacités de la plateforme mangrove du Grand-Saloum. Le projet bénéficie du soutien financier de Wetlands International, de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de l’Union européenne.

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Fatick: Les prix plafonds de certaines denrées en hausse de 10 À 15 francs (Chef du service régional du commerce)

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Les prix plafonds de certaines denrées de première nécessité, comme l’huile de palme raffinée, l’huile en dosettes de 250 ml, le sucre cristallisé et le riz ordinaire brisé ont connu une hausse de 10 à 15 francs CFA dans la région de Fatick par rapport à ceux pratiqués à Dakar, informe l’Aps. 

« Cette hausse du prix plafond de ces denrées de première nécessité, est liée à un différentiel de transport appliqué sur ces produits provenant de Dakar », a expliqué le chef du service régional du commerce, Adama Mohammed Mbaye.

Il s’entretenait avec des journalistes au terme d’un Conseil régional de la consommation (CRC) présidé par le gouverneur de la région de Fatick, Seynabou Guèye, en présence d’acteurs du commerce régional.

La rencontre a porté sur la fixation des prix plafonds de certaines denrées de première nécessité conformément à un arrêté du ministère du Commerce.

Pour les départements de Fatick et Gossas, pour un différentiel de transport de 10 francs CFA, le prix du sucre cristallisé est fixé désormais à 610 francs (600 francs à Dakar), tandis que le riz ordinaire brisé s’échangera contre 310 francs (300 francs à Dakar), l’huile de palme raffinée contre 1210 francs (1200 francs à Dakar) et l’huile en dosettes de 250 ml contre 360, contre 350 francs à Dakar, selon Adama Mohammed Mbaye.

Pour le département de Foundiougne, en particulier dans les zones insulaires et autres endroits difficiles d’accès du département de Fatick, comme les localités de Djiffer et Palmarin, le conseil a « adopté l’application d’un différentiel de transport de 15 francs CFA », a-t-il souligné.

Pour cette partie de la région de Fatick, le prix plafond du riz ordinaire brisé, qui est 300 francs CFA à Dakar, est fixé à 315 francs CFA et celui du sucre cristallisé à 615 francs. Le prix plafond de l’huile de palme raffinée est porté à 1210 francs et celui de l’huile en dosette de 250 ml à 365 francs CFA.

Présidant le CRC, le gouverneur de la région de Fatick, Seynabou Guèye, a annoncé qu’une réunion de coordination restreinte se tiendra, pour une effectivité rapide de ces nouveaux tarifs.

Elle salué l’engagement des acteurs du commerce de la région à respecter vivement ces nouveaux tarifs pour aider l’État qui, selon elle, a renoncé à des taxes pour éviter une flambée des prix sur le marché.

Néanmoins, elle a assuré que des contrôles seront menés sur le terrain, pour vérifier l’effectivité des nouveaux prix des denrées concernées dans toutes les zones de la région de Kaffrine.

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