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Insécurité, accidents, défaut de signalisation: quand CRBC, Ageroute et Cetud pourrissent la vie des habitants de la Cité Aliou Sow

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Du manque de panneaux de signalisation, passant par l’insécurité et les accidents de la route, les travaux de l’entreprise chinoise CRBC (China Road and Bridge Corporation) impactent lourdement les résidents de la Cité Aliou Sow, près de Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar. Une visite guidée sur le terrain mardi avec Idrissa Samba Sakiné, responsable de la communication de la Cité Aliou Sow, a permis de constater les difficultés auxquelles les résidents et même les commerçants dans les parages sont confrontés.

A en croire, M. Sakiné, les difficultés, il y en a pas mal. « Lorsque les travaux ont débuté, la route des Niayes a été bloquée par moment. De ce fait, les véhicules en provenance de Guediawaye pour rallier la VDN (Voie de dégagement nord), utilisaient la Cité comme raccourci. Avec ce flux de véhicules inhabituels, on a eu des accidents de la circulation et des dommages corporels. Naturellement, les résidents ont commencé à se plaindre et le Conseil de la Cité s’est mobilisé pour identifier les différents acteurs, l’Ageroute, le Cetud, l’entreprise chinoise, le CRBC. Ils nous ont conviés à une rencontre. On leur a expliqué les différentes difficultés que nous rencontrions. Ils nous ont assurés qu’aucune route de la cité n’a une déviation officielle. On a vu le tracé et la déviation se trouve en dehors de la cité », confie le responsable de la communication. 

Bien que des déviations aient été faites, les véhicules préfèrent passer dans la cité, pour trouver un raccourci. Mais Idrissa Samba Sakiné reproche à ces entreprises concernées, le manque de communication. « Ce que nous leur reprochons, c’est de ne pas avoir été informé très tôt dès le début des travaux et de pas avoir mis assez de panneaux de signalisation pour dire aux chauffeurs de passer par la déviation officielle ».

Difficile de communiquer avec le Cetud, l’Ageroute et le CRBC

M. Sakiné regrette l’organisation assez compliquée des entreprises concernées par ces travaux. Il s’agit du Cetud, de l’Ageroute et du CRBC qui est sur le terrain pour les travaux. « Entre un message qui passe de Cetud à CRBC, il y a toujours des modifications sur les instructions qui sont données. Sur le terrain, on ne voit pas les choses qui sont promises ou complètement réalisées. Lors de notre réunion avec le Cetud, on a promis de mettre des panneaux de signalisation, des ralentisseurs et des barrières. On a fait une visite de terrain, on a géolocalisé tous les points au niveau desquels on voulait mettre des ralentisseurs, mais on a fini par marchander le nombre de ralentisseurs qu’ils devaient mettre. Finalement, ils ont quelques ralentisseurs et des panneaux. On est restés sur notre faim. On a dû mettre les barrières nous-mêmes, grâce à une cotisation des résidents ». 

L’autre regret évoqué par M. Sakiné est la prévention. « Niveau communication, j’ai un gros souci avec eux (les entreprises suscitées). Ils ne préviennent pas quand ils doivent barrer une route. Du coup, je ne peux pas prévenir les résidents à temps pour qu’ils prennent leurs dispositions. J’ai l’impression que la partie étude, impact et environnemental n’a pas été faite en tenant en compte les préoccupations de la Cité. Le Conseil de quartier n’a pas été approché durant toute la phase étude et réalisation. Il a fallu qu’on se plaigne pour qu’on commence à nous respecter. La réunion que nous avons eue, c’était avec le responsable de Cetud et l’Ageroute. Sur le terrain, communiquer avec l’entreprise CRBC, c’est presque impossible. Tu vas voir un Chinois, il refuse de parler français et anglais. Et pourtant, ses collègues avec qui il discute peuvent traduire ».

Sur le terrain, les responsables du CRCB ne veulent pipier mot. Après avoir tenté à plusieurs reprises de parler aux Chinois en charge de superviser les travaux, aucun d’entre eux n’a accepté de s’exprimer au micro de PressAfrik.

Ces travaux de l’entreprise CRBC n’ont pas des impacts uniquement sur les résidents. Même Ndèye, gérante d’un restaurant implanté sur route principale quittant la pharmacie Golf jusqu’à la mer, en subit les conséquences. Mais, elle se résigne, espérant qu’après les travaux, les choses reviendront à la normale. Idem pour Cheikh Cissé qui réside à la Cité.

Contactés par PressAfrik, le CRBC et le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) n’ont pas encore une suite favorable à notre demande.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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