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Ingérence russe : y a-t-il un avocat pour sauver Donald Trump ?

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Après la démission de l’avocat principal du président américain, la défense de Donald Trump dans l’affaire russe ne repose plus que sur un homme. Pire, il a du mal à recruter. Selon plusieurs médias, c’est son tempérament qui poserait problème.

 Jay Sekulow a du pain sur la planche. Il est désormais le seul avocat personnel de Donald Trump à travailler à temps plein sur l’affaire russe, une tâche qui semble en rebuter plus d’un à Washington. Ces derniers jours, le président américain a en effet perdu deux avocats, dont l’un avait intégré son équipe à peine une semaine auparavant.

Le premier à avoir jeté l’éponge est John Dowd. C’est lui qui coordonnait l’équipe de défense de Donald Trump. Il a présenté sa démission jeudi 22 mars, souhaitant bonne chance à son ancien client. Il lui reproche de ne pas avoir écouté ses conseils, notamment sur la possibilité d’un interrogatoire par Robert Mueller, le procureur spécial chargé de déterminer si la campagne de Trump a collaboré avec Moscou durant la présidentielle de 2016. Alors que le locataire de la Maison Blanche a assuré à plusieurs reprises qu’il était prêt à être interrogé sous serment, John Dowd considérait cette option risquée légalement, surtout si les réponses données n’étaient pas correctes.

Le 25 mars, c’est l’ancien procureur Joseph diGenova qui a plié bagage. Il avait été embauché le lundi précédent afin de renforcer l’équipe de défense du chef de l’État et d’adopter une tactique plus aggressive. Donald Trump envisageait aussi d’engager la femme de Joseph diGenova, l’avocate Victoria Toensing, mais elle a décliné. L’existence de conflits d’intérêts potentiels avait été pointée du doigt. Victoria Toensing assure en effet  la défense d’un ancien porte-parole des avocats du président, Mark Corallo.

« Un avocat ne refusera jamais la célébrité et la fortune »

Les avocats vedettes Theodore B. Olson et Emmet Flood auraient aussi refusé les propositions de la Maison Blanche. Au point que les médias américains se demandent qui veut encore travailler pour le président. Donald Trump a tenu à préciser, dimanche sur Twitter, que les avocats ne le boudaient pas. « De nombreux avocats et les meilleurs cabinets veulent me représenter… ne croyez pas les Fake News qui racontent qu’il est difficile de trouver un avocat pour prendre cette affaire », a-t-il écrit. « Un avocat ne refusera jamais la célébrité et la fortune », a-t-il ajouté, arguant qu’agrandir son équipe à d’autres avocats prendrait des mois et coûterait cher.

Pourtant, selon plusieurs médias américains, c’est bien le tempérament de Donald Trump qui a refroidi les avocats. Peu à l’écoute des conseils qu’on lui prodigue, il risque à tout moment de tweeter des déclarations qui le mettent en difficulté, analyse le site d’informations Axios. Il aurait aussi, selon le site, la réputation de rechigner à payer ses factures. Enfin, le milieu s’inquiète de la mauvaise publicité liée à l’image sulfureuse du milliardaire. La célébrité et la fortune ne font pas tout.

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Invasion russe : le chef de la diplomatie ukrainienne à Dakar en octobre

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Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, est attendu à Dakar les 3 et 4 octobre prochain. D’après Le Quotidien, qui donne l’information, il sera reçu par son homologue sénégalaise, Aïssata Tall Sall, et le Président Macky Sall.

Le journal souligne qu’à travers ce déplacement au Sénégal, qui assure la présidence de l’Union africaine, Kiev cherche à élargir son cercle d’amis dans ce contexte d’invasion russe et, surtout, à établir des rapports solides avec les pays du continent.

«Je suis convaincu que le Président Macky Sall peut jouer un rôle important en tant que président en exercice de l’Union africaine», avait déclaré Dmytro Kuleba, en juin dernier, dans un entretien avec le journal Le Quotidien.

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Iran: au moins 76 personnes tuées dans la répression des manifestations selon une ONG

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Au moins 76 personnes ont été tuées en Iran dans la répression des manifestations déclenchées il y a dix jours par la mort d’une jeune femme détenue par la police des mœurs, a indiqué lundi une ONG. 

Selon l’ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, « au moins 76 personnes ont été tuées dans les manifestations » dont « six femmes et quatre enfants », dans 14 provinces du pays. L’IHR a affirmé avoir obtenu des « vidéos et des certificats de décès confirmant des tirs à balles réelles sur des manifestants ».

Les protestations ont éclaté le 16 septembre après le décès à l’hôpital de Mahsa Amini, une jeune Iranienne de 22 ans, arrêtée trois jours auparavant à Téhéran pour non-respect du code vestimentaire strict pour les femmes en République islamique d’Iran. Depuis, les Iraniens descendent chaque soir dans la rue à Téhéran et ailleurs dans le pays. Les autorités iraniennes ont elles jusque-là donné un bilan de 41 morts incluant manifestants et forces de l’ordre. Elles ont aussi annoncé l’arrestation de plus de 1 200 manifestants. 

Tirs à balles réelles

Ce lundi soir, les protestations ont repris avec les mêmes slogans de « Mort au dictateur » dans la capitale et dans d’autres villes, selon des témoins. À Tabriz dans le nord-ouest, une vidéo diffusée par l’IHR a montré des policiers tirant du gaz lacrymogène contre les manifestants. Le bruit des tirs de balles y est en outre entendu.

Selon de récentes vidéos publiées par l’AFP, la police anti-émeute a, lors des protestations, frappé des manifestants à coups de matraque et des étudiants ont déchiré de grandes photos du guide suprême Ali Khamenei et de son prédécesseur, l’imam Khomeiny. Et d’après des groupes de défense des droits humains, elle a aussi tiré des plombs et à balles réelles sur les protestataires qui ont lancé des pierres, incendié des voitures de police et mis le feu à des bâtiments publics. D’autres images ont montré des femmes enlevant et incendiant leurs voiles ou se coupant symboliquement les cheveux, encouragées par la foule, dans plusieurs villes.

Outre les plus de 1 200 arrestations par les autorités, le Comité pour la protection des journalistes a fait état lundi de l’arrestation de 20 journalistes iraniens depuis le 16 septembre.

L’UE dénonce l’usage « généralisé et disproportionné de la force »

Face à la répression, l’Union européenne a dénoncé l’usage « généralisé et disproportionné de la force ». Condamnant la « répression brutale » de la contestation par Téhéran, la France a indiqué lundi soir qu’elle examinait avec ses partenaires européens « les options disponibles en réaction à ces nouvelles atteintes massives aux droits des femmes et aux droits de l’homme en Iran ».

Le président américain Joe Biden a, lui aussi, dénoncé la répression des manifestations, se disant solidaire des « femmes courageuses d’Iran ». Le Canada a décidé d’imposer des sanctions contre une dizaine de responsables iraniens et d’entités dont la police des mœurs. Et Berlin a appelé l’Iran à « ne pas recourir à la violence » contre les manifestants.

Mais les autorités iraniennes restent fermes. Samedi, le président conservateur Ebrahim Raïssi a appelé les forces de l’ordre à agir contre les manifestants, qualifiés « d’émeutiers ». Après lui, le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, a exclu toute « indulgence » envers les instigateurs des « émeutes ».

RFI

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RDC: Kinshasa confrontée à la résurgence d’attaques des «kulunas»

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La terreur règne dans plusieurs communes de Kinshasa à la suite de la résurgence des attaques des « kulunas », criminels qui amputent des membres, tuent, rackettent et volent des biens, le jour comme la nuit. Les autorités assurent que la situation est sous contrôle, mais la flambée des cas inquiète la société civile. Les députés dénoncent un vide sécuritaire dans la capitale.

Le cas le plus récent des attaques des « kulunas » est celui d’un policier tué durant le week-end du 24-25 septembre à coups de machettes dans la commune de Kimbanseke, la plus peuplée des 24 communes de la capitale Kinshasa. Le député provincial Erick Bukula est excédé :

« La police n’arrive plus à contenir le phénomène. Il y a des  » kulunas  » qui abattent, tranchent la main ou la tête de telle ou telle personne, qui blessent même des policiers. Ils sont devenus comme des milices pour des règlements des comptes. »

La police fait, selon lui, face à plusieurs problèmes, dont des effectifs réduits, mais pas seulement : « Dans plusieurs communes, comme dans la commune de Limete par exemple, avec 14 quartiers, vous serez étonnés de savoir qu’il y a moins de quatre sous-commissariats. Dans ces commissariats, vous ne trouverez que trois ou quatre policiers, soit un seul qui a une arme à feu. Donc, il y a un problème d’effectifs, d’équipements et de recrutement des policiers. Le gouvernement national devrait financer la police de Kinshasa en ce qui concerne la sécurité. »

Le chef de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo, assure que la situation est sous contrôle grâce aux opérations de bouclage et des patrouilles de routine. Mais il attend une plus grande collaboration :

« Nous ne sommes pas débordés ni dépassés. Il y a des mesures que nous allons prendre pour endiguer le phénomène. La difficulté, c’est la collaboration de la population, parce que ces  » kulunas  » ne sont pas des extra-terrestres. Ils habitent dans des maisons, des parcelles, ils ont des parents et tout ça. J’appelle la population à collaborer toujours, pour charger les  » kulunas  » pour que ces gens puissent être condamnés par la justice. Nous avons installés des boîtes aux lettres anonymes dans chaque commune pour que les populations se sentent à l’aise de venir dénoncer. »

Des milliers de « kulunas » ont été mis aux arrêts depuis le début de l’année par la police. Certains ont été envoyés au service national pour leur rééducation, tandis que d’autres ont été déférés devant la justice.

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