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Immersion dans le cercle restreint des hommes de l’ombre qui font fonctionner l’administration

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Immersion dans le cercle restreint des Secrétaires généraux (SG), Directeurs de cabinet (Dir’cap), Chefs de cabinet, Directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage) ou Secrétaires généraux de l’administration et de l’équipement (Sage)

Ils servent de balises aux ministres. Ce sont, pour la plupart, des hauts fonctionnaires qui maîtrisent parfaitement les rouages de l’Administration. Immersion dans le cercle restreint des Secrétaires généraux (SG), Directeurs de cabinet (Dir’cap), Chefs de cabinet, Directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage) ou Secrétaires généraux de l’administration et de l’équipement (Sage).   

Dans la foulée du chamboulement de l’attelage gouvernemental acté, dimanche dernier, par le chef de l’Etat Macky Sall, il est attendu un vaste mouvement dans beaucoup de départements ministériels. Il y aura des départs, des arrivées et des permutations. Mais, généralement, chaque ministre arrive (ou part) avec ses hommes de confiance: son premier cercle. Qui sont-ils ? Quel rôle jouent-ils ? Quel est leur niveau d’influence  dans le département? Ils sont dans l’ombre, mais demeurent les garants de la bonne marche des ministères.

Secrétaire général : la «mémoire»

Le Secrétaire général du ministère assure la continuité du service. En tant que fonctionnaire de l’Etat (de la hiérarchie A), il est en quelque sorte, la mémoire du ministère. Il coordonne le travail des directions. A l’instar du ministre lui-même, le Secrétaire général est nommé par décret présidentiel en Conseil des ministres. Il gère l’administration du département ministériel. Tous les services publics qui dépendent du ministère au niveau central relèvent de son autorité.

Directeur de cabinet : Le «tout-puissant» !

Un Directeur de cabinet ministériel, communément appelé «Dir’cap» est le plus souvent un haut fonctionnaire, mis à disposition ou en détachement de son corps d’origine. Son rôle, d’ordre politique, se distingue de celui du Chef de cabinet, qui s’attache à l’organisation. Le Directeur de cabinet coordonne le travail du cabinet. C’est lui la cheville ouvrière du ministère. D’ailleurs, il assure l’intérim en cas d’absence du ministre.
Le Directeur de cabinet organise le travail des autres membres du cabinet (Chef de cabinet, conseillers, chargés de mission). C’est lui qui gère tout ce qui n’est pas administratif. En plus clair, il est le bras armé du ministre. La preuve: généralement, quand le ministre tombe, il tombe avec son Directeur de cabinet. C’est pourquoi, le «Dir’cap» est un homme de confiance du ministre. Il est nommé par arrêté, non pas sur proposition du Premier ministre (avant la suppression du poste de Pm), mais plutôt du ministre lui-même. C’est lui qui prépare les réunions hebdomadaires des Conseils des ministres, planifie les audiences. Il est très puissant.
Cependant, étant le gestionnaire de l’agenda politique du ministre, il est très influent, parfois même plus influent que le Secrétaire général. Sa proximité avec le ministre dont il est souvent le confident, fait de lui pratiquement la deuxième personnalité du ministère. D’ailleurs, de fréquents conflits de compétences sont relevés entre le Secrétaire général et le Directeur de cabinet. D’après une source, spécialiste de l’administration publique, à cause de son poids politique, le Directeur de cabinet pense être au-dessus du premier. Et pourtant, note-t-il, le Secrétaire général, qui est nommé par décret et qui reste en place, quel que soit le ministre qui arrive, est la deuxième personnalité et la mémoire du ministère.

DAGE ou SAGE, selon la taille du ministère

Dans le cabinet, il y a aussi le Directeur de l’administration générale et de l’équipement (Dage). Son existence est fonction de la taille du ministère. En plus clair, nous souffle-t-on, c’est à partir de quatre directions qu’un ministère a un Dage. Et, il faut être de la hiérarchie A, c’est-à-dire avoir la maîtrise ou équivalent, au moins, pour pouvoir occuper ce poste. Le Secrétaire de l’administration générale et de l’équipement (Sage), lui, existe dans les «petits» ministères, c’est-à-dire qui ont moins de quatre directions. Contrairement au Dage, le Sage pourrait être de la hiérarchie B. Il y a aussi des conseillers de département qui sont différents des conseillers techniques. Ces fonctionnaires aussi gèrent des dossiers courants.

Chef ou attaché de cabinet : Le «gestionnaire» !

Dans l’ordre protocolaire, le chef de cabinet ou attaché de cabinet arrive en dernière position. Sa mission dans le département dépend du ministre lui-même qui a les prérogatives de lui confier des tâches. Il y a des ministres qui n’en ont pas. Au Sénégal, le plus souvent, c’est lui qui est chargé à la fois de l’agenda du ministre et souvent également des questions politiques liées à la circonscription électorale du ministre. Il peut s’agir du premier conseiller du ministre ou de la personne qui dirige les employés du cabinet. La dénomination vient du fait que le cabinet désigne généralement l’ensemble des employés d’une personnalité politique.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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