La situation de l’UGB est sur toutes les lèvres. Elle inquiète au premier chef les enseignants de cette deuxième institution académique du Sénégal. Parmi eux Ibrahima Silla premier à déclarer sa candidature à la prochaine présidentielle qui a déploré la crise qui sévit dans « son université » de Sanar.
L’enseignant chercheur à l’UFR des Sciences Juridiques et Politiques de l’UGB est monté au créneau pour dénoncer le chevauchement des années, révélant que les cours du premier semestre ne sont même pas entamés alors que l’année tire à sa fin.
Listant les problèmes de l’UGB, M. Silla est revenu largement sur les problèmes sociaux des étudiants notamment l’hébergement. « Les étudiants vivent à plus de 6 dans un neuf mètres carré » a-t-il révélé. Il se demande alors comment peut-on former une élite ? Il pense que la jeunesse est plus une charge qu’une chance pour l’Etat.
Poursuivant sa diatribe il a fait remarquer qu’on a ouvert les vannes à l’UGB. Le critère d’excellence est éclopé. Les autorités orientent n’importe qui à l’UGB pour désengorger l’UCAD.
Ibrahima Sylla pense qu’il faut faire un stop, voire perdre une année. « Cette année doit être invalidée et qu’on puisse réfléchir à la gouvernance universitaire » a-t-il soutenu. Pour preuve à en croire M. Sylla il n’y a plus de leçon inaugurale, plus de rentrée solennelle car on ne maîtrise pas l’année.
Ndaractu
