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Hôpital Aristide Le Dantec: un cas communautaire installe la peur chez le personnel soignant.

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Un cas communautaire du covid19 diagnostiqué au service d’urologie andrologie de l’hôpital A Le Dantec, a installé la panique au sein du personnel soignant qui fait face à un certain nombre de difficultés dans l’exercice de leur pratique.

Le fait révélé, selon nos sources rassemble à un scénario inédit. « Le patient récemment opéré en urologie, est arrivé directement aux urgences d’urologie vers 13h le 05/05/2020 pour une altération de l’état général, une toux, une gêne respiratoire et des sueurs profuses. Il portait un masque ainsi que tout le personnel qui l’a accueilli puisque la règle est de ne pas recevoir les patients sans masque. Il avait une fièvre à 38°5 (la température a été prise au thermomètre manuel par un infirmier). Devant ce tableau le patient a immédiatement été équipé d’un masque chirurgical au-dessus du masque en tissu qu’il portait déjà. Il a immédiatement été isolé dans la salle où il a été reçu avec son unique accompagnant. Nous avons eu de réelles difficultés à rentrer dès lors en contact avec la cellule COVID de l’hôpital que nous avons pu joindre au bout d’une heure environ.», relate notre interlocuteur

Qui poursuit: « Le prélèvement a été fait et on nous a fait comprendre que le patient ne serait pris en charge que si le prélèvement se révélait positif. Il n’était pas question de renvoyer le patient chez lui ni son accompagnant. Les équipes de garde ont dû par leurs propres moyens assurer la restauration du patient et de son accompagnant. Nous avons le lendemain demandé des équipements de protection pour assurer ne serait-ce que la mise en condition du patient. Il nous a été promis des sur-blouses qui ne sont jamais arrivées. Nous avons régulièrement appelé la cellule COVID pour accélérer la mise à disposition des résultats qui ne sont tombés qu’aux environs de 18H30 le 06/05/2020. C’est alors que le processus normal de prise en charge du patient et des éventuels contacts s’est mis en marche », souligne notre source.

Cette dernière arrive à la conclusion que «le dispositif de filtration des malades à l’entrée de l’hôpital semble inefficace, le patient est arrivé en urologie sans que sa fièvre ne soit détectée. J’ai toujours pensé que le personnel soignant qui courait de vrais risques était celui qui prenait en charge les patients non COVID ce qui reste une obligation. L’insuffisance des moyens de protection de ce personnel est évidente (20 masques par semaine pour tout le service jusqu’à la semaine dernière). Le personnel prenant en charge les patients COVID courent un risque relatif puisqu’eux savent à qui ils ont affaire et ont les moyens de se protéger.»

Notre interlocuteur de conclure: «Le message des autorités devra intégrer le maintien à domicile des patients jusqu’à ce qu’ils soient pris en charge par une unité spécialisée. Aucun symptôme ne devra être ignoré aussi farfelu soit-il. Tout patients doit être considérer comme atteint jusqu’à preuve bactériologique du contraire. Nous avons le sentiment d’avoir été considérés comme la énième fausse alerte. Nous tenons à rendre hommage à l’ensemble de l’équipe d’Urologie qui a fait jouer la solidarité entre ses membres et avec ses patients en particulier les DES et internes qui bien qu’ayant été libérés ont tenus à rester pour prendre en charge les patients non COVID malgré tout. En espérant avoir contribué au renforcement du dispositif COVID de notre hôpital »

fait révélé, selon nos sources rassemble à un scénario inédit. « Le patient récemment opéré en urologie, est arrivé directement aux urgences d’urologie vers 13h le 05/05/2020 pour une altération de l’état général, une toux, une gêne respiratoire et des sueurs profuses. Il portait un masque ainsi que tout le personnel qui l’a accueilli puisque la règle est de ne pas recevoir les patients sans masque. Il avait une fièvre à 38°5 (la température a été prise au thermomètre manuel par un infirmier). Devant ce tableau le patient a immédiatement été équipé d’un masque chirurgical au-dessus du masque en tissu qu’il portait déjà. Il a immédiatement été isolé dans la salle où il a été reçu avec son unique accompagnant. Nous avons eu de réelles difficultés à rentrer dès lors en contact avec la cellule COVID de l’hôpital que nous avons pu joindre au bout d’une heure environ.», relate notre interlocuteur

Qui poursuit: « Le prélèvement a été fait et on nous a fait comprendre que le patient ne serait pris en charge que si le prélèvement se révélait positif. Il n’était pas question de renvoyer le patient chez lui ni son accompagnant. Les équipes de garde ont dû par leurs propres moyens assurer la restauration du patient et de son accompagnant. Nous avons le lendemain demandé des équipements de protection pour assurer ne serait-ce que la mise en condition du patient. Il nous a été promis des sur-blouses qui ne sont jamais arrivées. Nous avons régulièrement appelé la cellule COVID pour accélérer la mise à disposition des résultats qui ne sont tombés qu’aux environs de 18H30 le 06/05/2020. C’est alors que le processus normal de prise en charge du patient et des éventuels contacts s’est mis en marche », souligne notre source.

Cette dernière arrive à la conclusion que «le dispositif de filtration des malades à l’entrée de l’hôpital semble inefficace, le patient est arrivé en urologie sans que sa fièvre ne soit détectée. J’ai toujours pensé que le personnel soignant qui courait de vrais risques était celui qui prenait en charge les patients non COVID ce qui reste une obligation. L’insuffisance des moyens de protection de ce personnel est évidente (20 masques par semaine pour tout le service jusqu’à la semaine dernière). Le personnel prenant en charge les patients COVID courent un risque relatif puisqu’eux savent à qui ils ont affaire et ont les moyens de se protéger

Notre interlocuteur de conclure: «Le message des autorités devra intégrer le maintien à domicile des patients jusqu’à ce qu’ils soient pris en charge par une unité spécialisée. Aucun symptôme ne devra être ignoré aussi farfelu soit-il. Tout patients doit être considérer comme atteint jusqu’à preuve bactériologique du contraire. Nous avons le sentiment d’avoir été considérés comme la énième fausse alerte. Nous tenons à rendre hommage à l’ensemble de l’équipe d’Urologie qui a fait jouer la solidarité entre ses membres et avec ses patients en particulier les DES et internes qui bien qu’ayant été libérés ont tenus à rester pour prendre en charge les patients non COVID malgré tout. En espérant avoir contribué au renforcement du dispositif COVID de notre hôpital »

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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