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« Hissène Habré est victime d’un accident dans sa cellule, son bras est fracturé », dénonce son épouse.

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Alors qu’une polémique enflait sur l’état de santé de l’ancien président Tchadien, Hissène Habré, son épouse, Raymonde Habré, est revenue à la charge pour informer d’un « accident » dont serait victime son mari, dans sa cellule à la prison du Cap Manuel. A travers un communiqué de presse que nous vous livrons in extenso elle revient en détails sur les faits.

Ce jour à 2h45 du matin, le Président m’a appelé car pris de vertiges, il a glissé dans la douche et est tombé. Son bras lui faisait mal et s’est mis à gonfler. Pendant 1 heure de temps, la porte de la cellule étant fermée, il a tambouriné pour appeler les gardes qui dormaient plus loin enfermés dans leurs chambres. Le téléphone de secours mis récemment à sa disposition la nuit, après mes multiples demandes, depuis la crise cardiaque, lui a permis de m’appeler. Alertée, j’ai téléphoné à plusieurs gardes, en vain. Aussi, j’ai quitté les Almadies à 3 h du matin pour le Cap Manuel et nous avons réveillé tout le monde sur place.La prison n’avait pas de chauffeur, nous avons alors pris le Président dans ma voiture avec les gardes pour le conduire à la clinique de la Madeleine. Là bas, une radio a permis de savoir que c’est une fracture.

Les gardes pénitenciers qui m’accompagnent, informent leur hiérarchie qui parlent avec le médecin et décident de nous renvoyer à la prison après la pause d’une simple attèle, que le Président devrait garder 6 semaines, en venant chaque semaine pour un contrôle. Je sollicite une mise sous observation de 48h à la clinique. Refus obstiné du médecin, il nous demande de revenir le lundi. Il faut repartir à la prison, nous répète- t-il sans arrêt. Aussi, ce comportement très particulier m’étonne, c’est ainsi que j’apprends que le refus d’hospitaliser le Président s’explique « par le buzz que ferait l’info de son hospitalisation !!».Il est 5h45 quand on revient à la prison. Je donne un Doliprane au Président et je rentre chez moi vers 8h30.

Je demande un autre avis médical en envoyant la radio du bras fracturé et en parlant du traitement préconisé consistant au port d’une attèle pendant 6 semaines. On me demande d’amener le Président à 15h à la clinique pour une petite intervention pour lui poser des petites broches. C’est impératif !Je retourne au Cap manuel, il est 11h. La directrice du Cap refuse d’autoriser que le Président aille se faire opérer sous le prétexte que le système des attèles pour 6 semaines a sa préférence !! Pendant plus de 2 h de discussions stériles où la radiographie faite à la clinique de la Madeleine est aussi remise en cause. A bout, et épuisée, j’ai dû appeler le deuxième médecin pour annuler les RV de l’anesthésiste, de la salle à la clinique pour l’intervention. J’ai compris que cette attitude très négative est due à la réponse faite à l’administration pénitentiaire qui avait démenti les problèmes de santé du Président, mais aussi, aux circonstances de cet accident, qui a mis à nu l’inexistence d’une capacité de réponse à une demande d’assistance et de secours du Président.

Cette triste situation a fait que j’ai dû quitter les Almadies, en pleine nuit, pour venir porter assistance au Président. C’est devenu un problème pour l’administration de la prison.La volonté de prendre des sanctions a continué et la directrice a repris le téléphone d’urgence qui a permis au Président de m’informer de sa blessure à presque 3h du matin.Une situation invraisemblable, qui a aujourd’hui, consisté en une obstruction aux soins d’urgence qui doivent être prodigués au Président, mais aussi, est assimilable à un refus de soins caractérisé, une maltraitance et une mise en danger aggravée d’une personne déjà malade dont le cas vient de devenir plus préoccupant et bien sûr, une violation grave des Règles de Mandela.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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