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GUINÉE: la société civile dénonce des arrestations arbitraires.

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Le contexte est tendu en Guinée, où le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) condamne l’arrestation de plusieurs personnes et demande leur libération immédiate et sans condition suite à des manifestations contre un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé. Des faits qui suscitent l’inquiétude de plusieurs organisations de la société civile.

« C’est devenu quasiment systématique : la veille des jours de manifestations, on voit les forces de sécurité débarquer dans nos quartiers et procéder à des fouilles », affirme avec inquiétude, Awa, une habitante de Conakry, dont le mari a été interpellé de nuit à son domicile. Comme Awa, plusieurs familles sont désorientées, et troublées par la disparition de leurs proches.

L’organisation guinéenne des droits de l’homme dénonce ce qu’elle appelle des « arrestations préventives », souvent menées par des « hommes portant des cagoules », explique Abdoul Gadiri Diallo, le président de l’OGDH.

« Aucune base légale »

Selon le collectif d’avocat du FNCD, il y aurait à ce jour plus de 82 personnes interpellées sur l’ensemble du territoire, pour des « troubles à l’ordre public », des « incitations à la violence » ou « attroupement ».

Autre source d’incertitude pour les organisations : le sort d’une cinquantaine de jeunes interpellés dans la nuit du 11 au 12 février, dans les quartiers de Koulouma et Kalloum à Conakry.

Le FNDC et l’OGDH dénoncent le manque d’information sur ces arrestations. Et affirment que ces personnes sont détenues à 400 km de la capitale, dans le camp militaire de So

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